Mystère et boule de gomme [Londres 2014 - avec Johnny A.Blazefire]

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Lundi! Un mois que j'ai emprunté ces quatre livres. Et je n'ai eu le temps de n'en lire qu'un. Bon, d'accord, c'est Voyage au centre de la Terre, de Jules Verne, pas le plus court des romans. Mais tout de même, il y a encore quelques temps, j'aurais dévoré ces quatre ouvrages en une semaine. Mais bon, à l'époque, qui me semble étonnement lointaine, je ne vivais des aventures que par l'intermédiaire de ces pages reliées ensemble.

Aujourd'hui, les aventures, je les vis. Déjà trois sorties avec ce Docteur farfelu. Des rencontres magiques. Des planètes, le passé et le futur. Tout cela m'est à présent offert sur un plateau... Et rien ne retombe comme mes satanés soufflés!

Quoi qu'il en soit, il est à présent temps d'aller rendre ces livres à la bibliothèque. Ou alors, de demander une prolongation? Les lire me fait toujours autant plaisir, seul le temps me manque. Mais je vais bien finir par en trouver. Peut-être découvrirais-je que la science-fiction tient plus de la science que de la fiction... Ou alors l'inverse.

Je les place dans un sac, je descends les marches grinçantes de l'escalier et monte sur un vélo. la bibliothèque n'est pas loin, à quelques rues d'ici. Elle est entourée d'un petit fleuriste et d'un adorable petit café et se trouve juste en face d'un parc où les habitués aiment à flâner avec leurs livres fraîchement empruntés.

Après quelques minutes de pédalage intensif, me voilà devant l'imposante porte en bois, je gravis les quelques marches et me trouve devant le comptoir. Je demande bien gentiment si il m'est possible de garder trois des ces œuvres que je n'ai pas eu le temps de pleinement apprécier. La gardienne n'y voit aucun souci, je repars donc avec trois romans que je me promets d'avoir lu pour le mois prochain.

Et comme le temps se prête à une séance de lecture en extérieur, je me dirige vers le parc. Les enfants ne rentrerons que dans trois heures et le dîner est déjà près! Tout est parfait! Une heure sous la fraîcheur de la cime de ces grands arbres, avec roman d'Agatha Christie dans les mains, rien de mieux pour apprécier ce début d'après-midi.

Je trouve un banc parfaitement exposé et m'installe. J'ouvre le livre et me plonge dans l'univers de la plus grande romancière de tous les temps... Quand quelqu'un, d'un air nonchalant, s'assoie sur mon banc!

Je le regarde, lui souris poliement :

"Bonjour!"

Et me replonge dans mon roman!

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Mystère et Boule de gomme

ft. Clara & Johnny۰

A dire vraie, il ne savait plus trop quoi faire de ses journées. Ce n'est pas non plus comme si elles étaient vides et dénuées de sens mais il n'arrivait pas à se faire une place malgré son peu d'importance au sein de l'organisation. Alors il ne pouvait que se promener, se balader ou bien comme le dirait les mauvaises langues : glander. Alors bien qu'il s'était amusé ce matin à dépouiller une arme Silurienne, un pistolet laser si il avait bien analyser la chose, cette arme ne lui avait pas satisfait sa soif de connaissance et de curiosité.

En plus une fois de plus, il avait envoyé balader un de ses collègues, un idiot comme il l'avait qualifié si bien. Mais il n'y pouvait rien, il n'arrivait pas à s'entendre avec, où alors ça serrait à cause du fait qu'il n'est pas voulu coopérait selon ses idées à lui. Un peu des deux, ce n'était pas si étonnant que ça. Après tout, ne pas être cru était devenu une phobie pour lui, un peu comme certain aurait peur des clowns où bien des serpents. C'est une crainte comme tout autre.

Alors cette petite situation l'avait mit dans un embarra pas possible, et il n'aimait pas ça. Il aurait bien prit quelques choses à grignoter mais il n'avait pas fait, il aurait bien prit quelques choses à boire, mais il n'avait pas soif, c'était de la gourmandise sinon. Alors pour s'occuper un peu les mains, il n'avait rien trouver de mieux que de sortir son portable pour jouer au Space Invender, un vieux jeu rétro où il fallait dégommer des Aliens avec 8 pixel qui était censé ressembler à un vaisseaux spatial. Bizarrement, ce jeu le faisait sourire, sans doute parce qu'il se disait qu'il allait réussir un jour à lui aussi monter dans un vaisseau spatial afin d'aller voir le confins de l'univers mais quand on porte le blason Torchwood, bah … C'est plus difficile, bien que ça ne soit pas impossible.

Cela dit, dans sa petite distraction, il avait quand même prit la peine de s'asseoir sur le banc le plus proche, difficile de se concentrer en marchand, il se demandait comment les autres pouvaient y arriver en faite. Mais il n'avait pas fait attention à la demoiselle qui était à côté, visiblement, une fan de Jules Vernes en vue de ses goûts romanesque mais elle le salua poliment, un « Bonjour » dont il se sentait obligé de répondre pour ne pas paraître le plus rustre possible.

-Euh … Bonjour.

Oui, d'un ton hésitant, certes, mais il n'était plus vraiment habitué à voir des gens souriants qui vous dises bonjour car il ne sortait plus beaucoup de chez lui, quand c'était le cas, c'est qu'il y avait des ennuis. Alors cependant, il rangea son téléphone, regardant la couverture du livre pour tenter de voir le titre de son roman, mais finalement, il a abandonné, préférant lui demander directement :

-Vous avez l'air d'aimer la science-fiction, c'est quoi celui-ci ?

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Je délaisse la présence de mon voisin pour plonger dans mon livre à nouveau. Je ne prête plus la moindre attention à sa présence jusqu'à ce qu'il me parle à nouveau.

-Vous avez l'air d'aimer la science-fiction, c'est quoi celui-ci ?

Je le regard comme si il me sortait d'un rêve. J'étais totalement absorbée par le début de l'intrigue. Dans les livre d'Agatha Christie, le début est toujours primordial! Mais je ne lis pas de la science-fiction, me rappelle soudain mon cerveau. Puis je remarque mes deux autres livres posés sur le banc, entre lui et moi: deux romans de Jules Verne, Voyage au centre de la Terre et L'île Mystérieuse! D'accord!

Je lui montre la couverture en lui disant :

"Celui-là, c'est pas de la science-fiction, c'est du policier!"

J'affiche un grand sourire avant de continuer :

"J'aime beaucoup de genres! Mais la science-fiction est un de mes préférés, je dois l'avouer!"

Surtout depuis que je voyage à travers l'espace, mais je me garde bien de le mentionner.

"Ce sont de sacrés pavés à lire! Mais ils sont tellement prenant! Et puis, j'aime lire! Même si j'ai un peu moins le temps pour ça, ces temps-ci!"

Pourquoi est-ce que je parle de moi à un inconnu moi? Ne devrait-on pas se contenter des banalités sur le temps qui fait? Mais non, je persiste et signe!

"Vous les avez déjà lu? Moi, oui, il y a longtemps! Dis-je en posant la main sur les deux livres à côté de moi. Ils me rappellent mon enfance, et tous ces voyages merveilleux! Ah!"

Je remarque soudain son téléphone en main, il est en train d'exterminer des aliens. Je lui souris d'un air entendu :

"A ce que je vois, vous aussi, vous aimez tout ce qui est... Extraterrestre..."

Oh mon Dieu. Le mot est sorti avec une telle facilité qu'il m'a fait peur. J'au la sensation que ma nouvelle vie et les voyages du mercredi transparaissent dans tout ce que je dis. Non pas que j'eue reçu des règles strictes du Docteur. Mais la condition tacite de nos escapades est la confidentialité.

Le garçon à côté de moi plonge son regard dans le mien... Aurait-il découvert un élément de vérité dans mes yeux. Non, mais... Comment cela pourrait-il seulement être possible? Et quand bien même, où serait le problème.

Cependant, je lui affiche un sourire et reprend d'un air que j'espère plus détaché :

"Vous êtes plutôt bon à ce jeu... On dirait que ça vous plait d'exterminer des petits hommes verts!"

Oh, que je n'aime pas ce mot... Exterminer! Pourquoi est-ce que je l'utilise moi? Depuis que je l'ai entendu une fois sur une vidéo que le Docteur regardait dans le Tardis, je le sors avec une facilité exaspérante. Et le lier à des extraterrestres, c'est encore pire!