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 Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]

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The Historian
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Traces de mon passage : 40
Mon arrivée : 10/03/2014
Localisation : Dans la bibliothèque de Fairy

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MessageSujet: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeMer 12 Mar 2014 - 22:47


Kind of regrets... WITH ALEXIE LEVINSON




Rester ici, ou s'enfuir ?
L'attendre, ou repartir avec Fairy ?
Affronter ses démons du passé ou clore définitivement un chapitre qu'il n'avait pas eu l'impression de laisser en suspend ?

Story-boy lâcha un lourd soupire plein de sens en s'asseyant sur le petit muré en béton. La tête baissée sur ses chaussures. Des converses - tient, il avait ça lui ? - Un petit sourire étira ses lèvres, mais très vites ses soucis revinrent à la charge. Il leva les yeux vers le batiment face à lui. Alors c'était ça, U.N.I.T. ? Il avait entendu parler de cet institut, mais s'était toujours plus intéressé à Torchwood - disons que leur boss avaient quelques atouts non négociables~ -. Alors oui, peut-être était-il curieux, mais ne s'était encore jamais introduit dans le bâtiment, donc ignorait totalement ce qui l'attendait... Enfin si, il savait QUI il attendait. Alexie. La petite Alex, qui avait bien grandit. Un long frisson de dégoût incontrôlable le secoua et il sauta sur ses pieds pour prendre ses jambes a son cou mais au bout de quelques mètres, se ravisa. Non. Il se devait de rester. Il devait la voir, essayer de comprendre ce qui avait bien pu arriver à la petite gamine ne sachant jamais choisir entre pimousses et arlequins. Un autre sourire éclaira son visage en repensant à ce bout d'chou émerveillé par ses histoires. Les enfants...
Il se mordit la lèvre et retourna s'asseoir. Il avait l'air fin tient. Si quelqu'un pouvait apercevoir son petit manège... Ses coudes sur ses genoux, il serra les poings sous son menton et ferma les yeux en repensant a ce qui l'avait amené ici.

Quelques fois, Story-boy aimait a perdre son temps, se remémorer de bon vieux souvenirs. " Il faut savoir dont l'on vient pour voir où l'on va, mon fils. " avait l'habitude de lui son père, c'est pourquoi il avait prit cette fâcheuse habitude de s'asseoir dans la bibliothèque de Fairy avec une bonne bouteille de vin rouge directement achetée en France et qu'il laissait mûrir dans une des pièces que Fairy avait conçue expressément pour lui.
C'est ce qu'il avait fait en se levant ce matin. Après une bonne tasse de café bien noire, une petite visite sur la planète minuit, il s'était donc retrouvé dans la grande et chaleureuse bibliothèque, un de ses plus récents carnet en main. Il s'était mis alors à feuilleter sans vraiment y faire attention, en quêtes d'une de ses veilles histoires a se remémorer. Et c'est là qu'il tomba dessus. C'était pour lui il y avait 23 ans, bien avant Romain... S'ennuyant, il s'était retrouvé à faire des recherches sur Tochwood et leur adorable Capitaine. Mais ce dernier était un peu trop suspicieux pour se permettre de l'approcher, et il s'était donc pencher sur un autre agent, du nom d'Alec Levinson. Il se souvient encore de la manière dont il voulait l'approcher : Passer par la fenêtre ouverte du premier. Mais une petite l'avait arrêter. Quelle idée de venir en pleine nuit, sérieux ? Et puis il l'avait vu, la petite Alexie. Encore une enfant, encore abordable. Il n'avait plus approcher d'enfant autant que de femme depuis sa seconde personne, mais elle était mignonne, encore endormie.
Au début, il s'était fait passer pour un rêve. Et puis il était revenue, le lendemain. Ce petit manège avait durer quelques temps. Il lui racontait ses histoires, ses voyages, quelques contes... Elle semblait l'apprécier, et bizarrement, c'était réciproque. Il s'était même trouver a en oublier son but premier. Mais le sourire d'une enfant avait le don de l'emporter bien loin de ses idées. Et puis le temps a passer, et il le savait. Ça ne pouvait durer éternellement. Alors il avait fui, pour changer. Puis il y eu Romain, et le voilà de nouveau seul. Relire ses moments passés avec la petite Alexie lui avait remémoré des souvenirs agréables, et il avait décider de faire un tour pour voir ce qu'elle était devenue.

Une voiture klaxonna, le sortant de sa rêverie. Il regarda autour de lui, passant une main dans sa poche en caressant du pouce le petit bracelet qui s'y trouvait. Il le sortit et l'observa quelques instants. De grosses perles de couleurs vives désordonnées qu'ii lui avait volé avant de s'enfuir. Une vague de nostalgie le prit. Peut-être aurait-il du rester auprès d'elle après tout.

Il s'était retrouvé à l'époque de ses 14 ans. Et ce qu'il y avait vu ne lui avait pas plus du tout. Du tout du tout. Et que s'était-il passé d'ailleurs ? Il avait voulut s'avancer, aller la prendre dans ses bras, lui dire qu'il était désolé d'être tant en retard mais que c'était devenu sa marque de fabrique ! Mais malheureusement, non seulement il n'a pas eu le courage, mais en la regardant de loin, il avait sut que quelque chose n'allait pas. Où son sourire était-il passé ? Pourquoi ses cris et cet affrontement avec cet autre jeune ? Il avait même fait quelques pas en arrière. Sautant dans le vaisseau, Story-Boy avait fait un saut de plusieurs années en avant. 18 ans. Un autre saut. 23 ans. Un autre. 26 ans, sa thèse.
Il sourit. Il s'était reconnu.

Il secoua la tête pour chasser toutes ses sombres pensées. Alors oui, il se retrouvait ici. Fairy était garée un peu plus loin, attendant patiemment son retour. Et il se devait de rester ici ! Parce que Story-Boy se devait de lui parler. Tout d'abord pour s'excuser. Ensuite pour comprendre ce qu'il s'était passé a son départ. Enfin... Enfin pour... pour... Et puis zut, il était un Time Lord, il faisait ce qu'il voulait !

Story-Boy se leva, une nouvelle lueurs dans les yeux. Il serra fortement le bracelet dans sa main, s'armant d'un nouveau sourire et d'une détermination nouvelle. Il ne devait pas se dégonflé, PAS MAINTENANT ! D'un pas déterminé, il contourna le bâtiment, grimpant a l'escalier de secours et crocheta d'une main habille la sortie de secours. Un petit coup d’œil à l'alarme, la désactivant pour ne pas se faire trop repéré - il faisait tout cela avec un peu trop de facilitée a son goût, mais passons. - D'un pas décidé, il vola un dossier sur une pille de papier sur un des bureaux a côté duquel il passa ainsi qu'une blouse blanche qui traînait par là. La tête haute, il chercha quelques minutes dans les couloirs, prétextant le fameux dossier important a apporter à mademoiselle Alexis Levinson. On lui montra une porte. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Personne. D'un autre côté, la soirée arrivait et les heures de bureaux étaient finies. Mais il savait très bien qu'elle était du genre a travailler jusqu'à tard.

Alors il toqua. Pas de réponse. Il toqua une seconde fois. Toujours rien. Alors il se permit de rentrer. Personne. Si elle ne revenait pas, il l'attendrait jusqu'au lendemain. Il était trop motivé pour abandonner maintenant !

Un sourire éclaira son visage. Il déambula quelques instants entre les plans de travail, les expériences, les fioles et autres becs bunsens. Oh, un liquide violet. Que se passait-il s'il la buvait ?
Il secoua la tête. Il n'était pas là pour ça.

Story-Boy se laissa tomber sur une chaise de bureau à roulettes, se débarrassant de la blouse, ainsi que sa veste en cuir et sortit de nouveau le bracelet d'Alexie de la poche de son jeans. Le tournant entre ses doigts, il fini par le passer à son poignet puis se retrouva à tournoyer sur sa chaise comme un enfant.



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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 0:42


Story boy & Dream girl




Cette journée n'avait-elle donc aucune fin ?Contenait elle plus de 24 h ? Alexie était vraiment entrain d'en douter s'affalant sur sa paillasse en regardant tourbillonner la solution sur laquelle elle travaillait. Le petit aimant qui mélangeait les produits était en train de la fasciner et de l'hypnotiser. Elle l'entendait presque lui dire de dormir, de fermer les yeux, qu'elle pouvait se reposer un peu. Or la sonnerie de fin l'a sortit de sa torpeur et elle se dépêcha de prélever 10 mL de la solution qui devenait trop rapidement d'une couleur jaunâtre. Elle commençait vraiment à en avoir marre, car c'était au moins la sixième fois qu'elle refaisait la même expérience et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi les résultats ne concordaient en aucun cas, variant à chaque essai. Elle espérait que ce dernier test serait concluant. Elle plaça le petit tube dans le spectrophotomètre à rayon X et pria pour que les courbes aillent dans le bon sens. Elle souffla un peu quand elle regarda sur le moniteur que les informations étaient enfin correctes et les corrélations qu'elle attendait depuis le début de l'après-midi étaient enfin arrivées. Elle se dépêcha alors de marquer le protocole qui avait marché sur son carnet de bord pour pouvoir le refaire plus tard. Souriante, elle savait que dans peu de temps, elle sortirait de l'établissement et qu'elle rejoindrait son apparemment situé à quelques rues de là. Son lit douillet semblait l'appeler de là, et même si son estomac criait famine, elle n'avait pas la foi de se faire à manger.

Rangeant le laboratoire de rayon X, elle tomba sur ses anciennes notes de thèse dont elle s'était servie plus tôt parce qu'elle avait besoin de vérifier un point pour son expérience du jour. Elle travaillait sur une nouvelle forme de combinaison pour soldat qui aurait la possibilité de soigner automatiquement les blessures de celui qui le porte et elle ne se souvenait plus d'une formule de physique. Regardant avec nostalgie ces notes, elle pensa alors à celui qui l'avait inspiré malgré lui ces travaux. La régénération cellulaire ne lui était pas venue dans la nuit par le saint esprit, mais par une réflexion de plus de 14 ans. Elle ne devait pas y penser parce qu'elle sentait déjà les larmes monter. Balançant ses papiers au loin, elle souffla un bon coup avant d'aller prendre un petit café à la machine. Elle ramasserait ses feuilles demain, où Lay le ferait tout râlant sur son désordre. Appuyant fortement sur le bouton expresso, rien que l'odeur qui s'échappait de la machine l'a fit frémir. Certes, il n'était pas aussi bon que celui qu'elle se faisait le matin avec la machine italienne que lui avait offert Patrick, mais il lui permettait d'avoir sa dose de caféine et ça, c'était cool.

Marchant à travers les couloirs déserts, elle regardait les bureaux vides et elle rigola. Peu de personnes restaient tard le soir. En fait, il n'y avait que les scientifiques drogués à leurs boulots et certains chefs de section qui avaient leurs rapports à faire. Un soir, elle en avait croisé un, avec qui elle avait discuté pendant un petit moment. Il était responsable de la section de communication avec l'extérieur et il lui avait dit que ce n'était pas si facile qu'elle pouvait le penser. Il fallait louvoyer avec la presse, ne pas révéler ce que le public ne pouvait concevoir, ne pas tout dire et parfois même mentir. Heureusement qu'elle ne faisait pas ça parce qu'elle savait qu'avec sa nervosité, elle n'aurait pas tenu longtemps. Alors que là, dans son laboratoire, on lui foutait la paix. Bien sur, son arrivée n'était pas passée inaperçue déjà parce que le nom de Levinson était connu dans le métier, parce qu'elle était jeune et que sa thèse avait provoqué des remous dans la communauté scientifique et puis parce que sa maladresse légendaire ne l'avait pas quitté bien au contraire. Et la première semaine, elle avait failli mettre le feu à tout le bâtiment. Alors certes, elle pouvait être un très bon élément, mais il ne valait mieux pas la sortir dehors. Et ça ne l'a dérangeait pas trop pour tout dire.

Arrivant enfin devant la porte de son laboratoire, elle s'arrêta nette, remarquant qu'elle était légèrement ouverte. Ses mains commencèrent à trembler et les hypothèses les plus folles se bousculèrent dans sa tête. Elle était sur et certaine que Lay l'avait fermé, il était venu lui-même, lui dire alors qu'elle se battait avec cette solution et elle ne pensait pas qu'il était revenu finir son expérience. Elle n'avait rien sur elle pour se défendre si c'était quelqu'un qui venait pour lui voler ses travaux. Regardant affolée autour d'elle, elle sentait la panique la gagner. Regardant alors son café qu'elle n'avait pas fini, elle enleva le couvercle. Au moins, elle pourrait ébouillanter en jetant le reste du café à la figure de celui qui était là. Poussant la porte avec courage, elle essaya de faire le moins de bruit possible. Observant la pièce, elle remarqua alors que des cheveux dépassés de sa chaise à roulette qui se trouvait au fond. Bien, son peut être futur agresseur s'octroyait une pause, sans doute entrain de lire et de copier ses dossiers classés top secret. Marchant à pas de loup, elle attrapa sur le coté un erlenmeyer 500 ml en verre ionomère vide comme seconde arme. Certes, c'est peu de choses et elle savait très bien que ça n'arrêterait pas un espion mais son anxiété lui faisait faire beaucoup de choses stupides. Arrivant derrière la chaise, elle abattit alors l'objet avec violence sur la tête de l'homme qui se retourna alors, certainement aussi surprit qu'elle. Quand elle vu qui se trouvait dans le fauteuil, elle poussa un énorme hurlement. Elle même ne savait pas si c'était de frayeur, de colère, ou de tristesse. Elle opta pour la seconde sensation quand elle vu le grand sourire qu'il abordait maintenant et elle ne put retenir le gobelet de café qui tremblait dans sa main. Le liquide brunâtre atterrit dans la figure de l'homme et coula sur son le t-shirt clair. Mais elle s'en fichait et toute l'angoisse qu'elle avait retenue et intériorisé ressortir à ce moment-là. Les larmes commencèrent à couler sans qu'elle puisse les arrêter. Elle s'approcha de lui brutalement et elle commença alors à le marteler de ses petits poings ne voulant pas lui faire mal, mais plus lui faire comprendre la douleur qu'elle ressentait. Et elle lui hurla alors dessus, sa voix montait presque trop dans les aigues et les décibels dépassaient certainement le taux autorisé.

Comment oses-tu revenir ici après toutes ses années sans m'avoir donné de tes nouvelles ou même un signe... Hein ... Je t'ai attendu ... Tous les soirs ... j'ai toujours cru en toi même quand on me disait que tu étais dans ma tête et tu n'es jamais revenu ... Tu m'as abandonné .. Et et ...


Elle n'arrivait même plus à parler tellement que la crise de panique était violente. Elle n'arrivait même pas à se calmer, car la rage qu'elle avait était trop forte. Et pourtant, elle savait qu'elle devait le faire, car sinon elle était bonne pour tomber dans les pommes comme l'avait prévenu Patrick. Elle le sentait d'ailleurs parce que sa tête tournait drôlement et elle entendait les battements trop rapides de son cœur dans ses tempes. Se jetant sur son bureau, elle commença alors à chercher ses médicaments dans son foutoir. Elle jura tout haut, se maudissant de ne pas les avoir rangés. Elle ouvrit brutalement les tiroirs, les arrachant presque et soupira quand elle trouva la boite dans le dernier endroit. Prenant la bouteille d'eau qui se trouvait sur le bureau de Lay, elle avala les cachets comme des bonbons tout en s'asseyant à même le sol. Elle devait calmer sa respiration, faire le vide or pour la deuxième option, elle n'y arrivait pas, car la présence qui se trouvait devant elle l'en empêchait. Elle le regarda alors, son historien. Son story boy et d'une voix éraillée elle prononça :

Même pas un petit signe quand j'en avais le plus besoin .. Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis comme ça ? Un problème personnel qui n'hésitait l'aide d'UNIT ou de Torchwood ? Bien ... Prends rendez-vous ... Mais pas avec moi je dois par être assez compétente ...

Quelques minutes plus tard, ne laissant pas le silence s'installa, elle continua :

Je suis désolée ...

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 21:46


Kind of regrets... WITH ALEXIE LEVINSON




Tic-Tac. Tic-Tac. Tic-Tac. Tic-Tac.
Elle était pas un peu chiante cette horloge non ?! Story-Boy releva la tête vers le haut de la porte pour lancer un regard meurtrier a cette chose plus que désagréable. Quelle invention de merde qu'une horloge !

Au bout d'un moment, il se demanda si vraiment il allait avoir le courage d'attendre encore longtemps. Cela faisait seulement deux petites minutes qu'il était là et il avait déjà observé, calculé, analysé, assimilé, enregistré et stocké dans un coins de son esprit tout ce qui se trouvait dans le labo ;  s'était presque donné la nausée à tournoyer sur sa chaise, encore et encore ; terminé toutes les sucettes qu'il avait caché dans sa veste avant de venir et là... Il ne pouvait plus que compter les dalles du plafond. Non mais quel ennuie ! Se redressant sur la chaise qu'il avait quasiment pris d'assaut et qu'il comptait bien monopoliser pendant encore un moment, il attrapa le dossier qu'il avait posé sur un des comptoirs non loin de là, croisa les jambes et commença à le feuilleter. Rien de bien intéressant, des relevés informatiques, des rapports de surveillance sur de grandes entreprises aux premiers abords humaines mais qui semblait cacher un lourd secret. Tient, il pourrait aller y faire un tour, ça pourrait être intéré--

- --SANT ! Aïeuh !

C'est à ce moment là que quelque chose s’abattit sur son crâne. Lâchant le dossier qui tomba par terre, il fit pivoter le siège, portant une main à son crâne pour se masser. Aoutch ! Ça ne faisait pas vraiment mal mais c'était affreusement surprenant ! Il ouvrit la bouche, allant grogner contre la personne qui voulait le faire passer à sa quatrième personne quand il réalisa qui était devant elle. Cette petite fossette au coins de ses lèvres...

- A-Alexie... Réussit-il à murmurer et faisant reculer le siège imperceptiblement histoire de mettre une certaine distance de sécurité entre eux deux.

Le hurlement qu'elle lâcha lui vrilla les tympans et il grimaça - Était-ce seulement a cause de ce cri strident ou à cause du café bouillant qui était en train de tacher son T-Shirt préféré, difficile a dire -. Quand elle tenta de le frapper - oui, parce que des moulinets de bras désordonnés, ce n'était pas vraiment ce qu'il appelait frapper quelqu'un - la seule réaction qu'il eu fut de garder les bras en l'air et d'éclater de rire. Non pas qu'elle le chatouillait, mais il trouvait sa réaction cocasse. Logique, certes, mais cocasse tout de même. Son hilarité s’essouffla quand elle lui reprocha de l'avoir abandonné et ses cœurs se serrèrent. Il leva un regard désolé vers la jeune femme et ses sourcils se froncèrent devant son air clairement paniqué. Ok, sa réaction avait été marrante jusque là, mais là ça devenait inquiétant. Il se leva alors qu'elle reculait, puis se jetait sur ce qui devait être son bureau, farfouillant partout et Story-Boy ne pu que rester les bras ballant, à la regarder s'affairer en pleine crise panique. Il devait faire quoi là ? Il était censé faire quoi ?

Il avait beau faire partit de la race la plus vieille et la plus sage de l'univers, il ignorait totalement la manière dont il devait se comporter en cet instant. Il ne pu qu'observer sa petite Alex la regarder, affubler sur le sol, lui déblatérer des mots dont il n'arrivait pas a saisir de le sens. Il sentait son sang battre dans ses tempes, c'était la seule chose qu'il arrivait à entendre. Il ne devait se calmer, ne pas laisser la peur ou la colère prendre le dessus. C'était Alexie devant lui, il ne devait pas perdre pied, ne pas laisser sa seconde personne reprendre le dessus. Déglutissant, il enfourna les mains dans ses poches alors qu'elle se taisait.

Story-Boy se permit de l'observer. Adossée contre le plan de travail, tremblante et les bras entourées autour de ses genoux, elle semblait bien mal en point. Lui aussi sentait ses jambes trembler. Ne pas paniquer. Ne pas redevenir Jack. C'était une femme, oui, mais c'était Alex. La petite Alex. Miss Sweet Candy !

- Je suis désolée ...

Là, il n'y tint plus. En quelques enjambées, il se retrouva face à elle. Il s'accroupit et l'attira contre lui, l'enlaçant comme il l'avait fait de nombreuses fois auparavant. Il la berça quelques instant, lui murmurant qu'elle n'avait pas a s'excuser, que c'était lui qui avait tous les tords et qu'il aurait dû resté pour continuer de chasser les monstres de sous son lit.

- J'aurais peut-être dû ramener des pimousses plutôt que ce bracelet... Ricana-t-il doucement en passant une main dans ses cheveux.

Au fond, elle n'avait pas tant changé que ça. Il n'aurait pas dû se faire tant de mourron, il n'était plus la personne qu'il avait été. Il n'était plus CA. Ou plutôt peut-être était-ce à cause de leur passif qu'il ne pouvait laisser son plus sombre passé prendre le dessus. Qu'importe. Il se redressa, la portant pour la forcer a s'asseoir sur le siège qu'il avait monopoliser quelques secondes plus tôt, pesta quelques instant sur le café renversé au sol, café qui l'avait presque fait se casser la figure - vous l'imaginez ? Un Seigneur du Temps l'air presque sérieux, beau-gosse dans l'âme en train de mouliner des bras sur une seule jambes parce que la seconde voulait aller dire bonjour au plafond avec son copain le café au sol qui lui donnait un coup d'main. Plus très crédible -. Il agrippa un plan de travail non loin de là, fusillant le sol du regard comme si c'était de sa faute, s'approcha de l'endroit où elle s'était effondrée. Il se pencha, récupéra la bouteille d'eau a moitié vide, la plaquette de ces médocs ainsi qu'un verre qu'il lava rapidement pour se rapprocher d'elle un peu plus prudemment. Il s'accroupie et la regarda avec un petit sourire avant de lui vider le reste de la bouteille dans le verre. Il le lui tendis.

- C'est toujours plus agréable a boire dans un vrai verre. Bois.

Story-Boy se redressa et soupira, se racla la gorge et baissa les yeux sur ses doigts qui trituraient le vieux bracelet.

- Je voulais te le ramener quelques jours après te l'avoir prit, mais... Il faut croire que ma marque de fabrique est le retard - Se moqua-t-il un instant en pensant à Romain. Il secoua la tête pour chasser ses pensées, retirant le bracelet et lui tendant avec une moue gênée. - C'est toi que je voulais voir, pas les têtes pleines de UNIT ni les bras-cassés de Torchwood. Mais si ça te mets dans cet état, peut-être que je vais repartir...

Il fit un mouvement de recul. Il pouvait lui effacer la mémoire, laisser le bracelet et repartir, même si ce n'était pas ce qu'il avait envie. Il se mordit la lèvre en croisant les bras. Lui demander ce qu'il s'était passé depuis qu'il était partit ? Peut-être un peu trop tôt. Il baissa les yeux sur la tablette de médicaments qu'il avait toujours dans les mains. Loflazépate d'éthyle, c'était pas de la rigolade. Fronçant les sourcils, il la regarda. Pour le coup, il allait avoir besoin d'informations. Il enfouie la tablette dans la poche arrière de son jeans, croisa les bras et s'adossa au plan de travail face a la demoiselle. Il la fixa, n'osant poser la question qui lui brûlait pourtant les lèvres.

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 0:51



Elle se revoyait, petite fille, dans les bras de son Story Boy quand il venait la nuit pour la protéger des monstres verts et roses à pois qui lui faisait peur. Oui, elle était persuadée que des gros monstres, avec pleins de poils verts, des yeux fluorescents, d'immenses dents jaunes et des pois roses tournoyants sur leurs corps venaient l'a hanter pour lui faire peur, et pour pouvoir manger son cerveau. Seul Story Boy arrivait à les faire partir en utilisant sa lampe de chevet en forme d'arbre comme épée. Bien entendu, il n'y avait rien sous ce lit, à part parfois le chat roux de la petite fille qui était traumatisé par ce cirque. Mais elle était persuadée d'avoir vu des yeux qui l'a regardaient intensément et ça lui faisait peur. Horriblement peur et Story Boy l'a prenait alors dans ses bras pour la rassurer, la protéger en lui disant que tant qu'il serait là, les monstres ne viendraient pas. Et il avait dit vrai, car il n'était pas là quand les monstres l'avaient détruite.

J'aurais peut-être dû ramener des pimousses plutôt que ce bracelet...
Ou des Arlequins ... Comme ça, on les aurait lancés en l'air et celui qui tombe en dernier, on le mange.

Elle regardait la main qui jouait avec sa queue de cheval. En principe, elle aurait découpé en rondelle celui ou celle qui aurait fait ça. Mais il était différent et elle le laissait faire. Ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas mangé des bonbons et surtout ceux-là. Les pimousses, ces petits bonbons à la forme de fruit et au goût tellement chimiques. Et les Arlequins, les sucreries multicolores au si bon goût de tutti frutti. Elle se souvenait qu'elle n'arrivait jamais à choisir entre les deux quand Story Boy lui apportait les paquets. En temps normal, elle ne pouvait en manger qu'un, voir deux et après le repas si elle était sage. Alors quand elle voyait tous ces bonbons qui l'appelaient, elle ne pouvait résistait et elle se jetait dessus. Or s'il ne l'arrêtait pas, elle les finissait en deux minutes. Au final, ils inventaient toujours des jeux avec les bonbons et comme ça, les paquets pouvaient avoir un peu de temps de répits.

D'un coup, elle se sentit soulevée et assise de force dans son fauteuil. Elle ne s'était même pas débattue parce qu'elle n'en avait pas envie. Elle sentait que les médicaments commençaient à faire effet et c'était agréable. Elle émit même un petit rire quand elle remarqua qu'il avait failli glisser sur le liquide qui était sur le sol par sa faute. Pour une fois que ce n'était pas lui qui l'a rattrapé au détour d'une course dans une prairie verte. Elle continua à sourire quand il s'accroupit, lui tendant alors un verre d'eau. « C'est toujours plus agréable a boire dans un vrai verre. Bois. » « C'est pas vrai .. c'est mieux de boire avec une paille. » L'eau fraîche qu'elle sentit couler dans sa gorge apaisait le feu qu'elle avait, lui permettant sans doute de parler sans tousser. Elle posa le verre sur la paillasse et regarda Story boy qui avait la tête baissait. Elle eut un petit sourire nostalgique en voyant le bracelet qu'il avait dans les mains. Elle lui avait fabriqué, mais n'avait jamais eu le courage de lui donner parce qu'elle lui avait toujours dit qu'ils ne seraient jamais séparés et que donc il n'avait pas besoin d'un truc qui l'a rattacherait à elle. Un beau jour, le bracelet avait disparu tout comme son ami. Elle ne releva même pas sa phrase sur le retard. Elle avait horreur du retard trouvant que c'était un manque de respect total envers l'autre personne.

C'est toi que je voulais voir, pas les têtes pleines de UNIT ni les bras-cassés de Torchwood. Mais si ça te mets dans cet état, peut-être que je vais repartir...
NON RESTES ICI

Elle avait hurlé ça sans se retenir. Ha non, il n'allait pas recommencer. J'arrive, je repars direct en te faisant espérer. Il était ici, il restait ici. Au moins pour la nuit, pour qu'il chasse ses cauchemars. Et puis, elle avait tellement à lui raconter d'histoire. Au final ça serait peut être elle qui aurait le surnom de Story girl. Mais elle avait aussi envie de savoir, ce que lui avait fait. Quels mondes il avait voyagé, ce qu'il avait fait de sa vie.

Oh têtes pleines .. n'en fait pas une généralité ... On doit être 10% de l'effectif à savoir que 2+2 =4 et pour Torchwood ... bras cassés serait même un compliment.

Un petit sourire sadique s'étira sur ses lèvres quand elle pensa à tous les noms d'oiseaux dont elle qualifiait cette agence. Voyant que finalement, il allait rester avec elle, sa joie lui donna une nouvelle force. Se levant, elle lui tendit la main, tout en lui faisait un petit clin d'œil.

Tu ne trouves pas que c'est un peu glauque de parler là ? Enfin ça va .. On n'est pas dans la morgue ..

Elle s'élança alors à travers les paillasses arrivant rapidement à la sortie. Essayant de retrouver le plan de l'endroit où elle voulait aller, elle attrapa à nouveau la main de son ami et se rua dans le couloir silencieux. Ils coururent comme ça pendant un petit moment, descendant des escaliers, contournant des bureaux pour remonter dans les étages. Au final, ils arrivèrent enfin devant une double porte en bois. Sortant son badge, elle le passa devant le boîtier de sécurité qui se trouvait sur le coté gauche de l'entrée. « Alexie Levinson. 28 ans. Accréditation n°5. Identification Validée. Vous êtes autorisée à rentrer. ». Se tournant vers Story Boy, elle lui fit signe alors de la suivre dans la pièce avec un petit clin d'oeil. C'était un magnifique salon, dont les murs étaient recouverts de livres. De gros fauteuils moelleux, des tapis duveteux, une grande cheminée et tout ça dans un paradoxal style mélangeant le moderne et le retro'. Plus loin, il y avait une petite cuisine séparée par un grand bar. Au moins, elle pourrait se restaurer. « On est plus riches que Torchwood .. C'est pour ça que j'ai accepté la proposition ». Certes, ce n'était pas faux, mais pas totalement vrai non plus. Elle était rentrée à UNIT parce que c'était la première proposition qu'on lui avait faite et elle n'allait pas laissait passer cette chance. Et puis Lambert lui avait raconté qu'avec l'ancienneté, ils avaient certain privilèges. Comme par exemple, cette salle de détente. Il y en avait pleins d'autres, mais celle-ci était sa préférée. « Un verre de vin, je suppose ? Non la bouteille sera mieux ». Elle avait dit ça alors qu'elle avait la tête dans le réfrigérateur, voyant ce qui pourrait la nourrir. Elle n'allait pas laisser son ami sans rien boire, ce n'était pas convenable. Attrapant une bouteille de rouge avec sa main libre, elle partit alors en direction de la petite table basse poser toutes les victuailles qu'elle avait prises. Se jetant dans le fauteuil en face de la table, elle soupira de bien être, mais son estomac l'a rappela à l'ordre. Commençant à se faire un petit casse-croûte, elle laissa le soin à Story Boy de déboucher la bouteille.

Ça change des pimousses n'est ce pas ? D'ailleurs, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé. Par contre j'ai déjà goûté la vodka au pimousse et c'est vraiment pas mauvais. Bref, ce n'est pas la question. La seule, enfin ce n'est pas la seule parce que j'en ai pleins, beaucoup, mais faut bien commencer quelque part. Donc, pourquoi t'es là ? Attends si je sais que c'est pour moi, mais pourquoi maintenant ? Enfin maintenant .. je suis sur que pour toi c'est pas maintenant mais bon c'est déjà assez compliqué comme ça. Bref, avant que tu répondes, trinquons aux revenants, My Story Boy
.

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 15:44


Kind of regrets... WITH ALEXIE LEVINSON




- Tu ne trouves pas que c'est un peu glauque de parler là ? Enfin ça va .. On n'est pas dans la morgue ...

Il lui offrit un grand sourire en prenant sa main et les voilà en train de courir dans les couloirs vides du grand bâtiment de UNIT. Story-Boy regarda autour de lui, tentant de tenir l'allure. Il ne pouvait effacer son sourire de son visage et il fut même prit d'hilarité quand ils passèrent devant un open space où se préparait a partir un jeune homme qui stoppa tous ses gestes en les voyant passer de la sorte. Le Seigneur du temps lui offrit un magnifique sourire un peu niais et lui fit coucou de la main avant de disparaître au détour d'un couloir, toujours emporté dans la course folle de son amie. Apparemment, cette dernière cherchait à ne croiser personne en dévalant les escaliers, puis passer dans un autre étage, remonter... Enfin bref, Story-Boy avait cette impression d'être complètement perdu, mais Alexie savait où elle allait. Ils se retrouvèrent devant une double porte en bois qui dénotait totalement avec tout le reste du centre. Le Seigneur du temps observa autour de lui alors qu'elle passait son badge devant un boitier prévu à cet effet et une voix métallique féminine s'éleva pour prévenir qu'ils étaient autorisé à entrer. La classe. Il est peut-être temps que je me procure un papier psychique histoire de pouvoir faire la même chose~, pensa le Seigneur du temps avec un sourire.

Il suivit la jeune femme dans ce petit salon. Il observa de nouveau autour de lui - oui, Story-Boy aime beaucoup observer ce qu'il peut y avoir autour de lui -. Glissant les mains dans ses poches, il ferma la porte derrière lui avec le pied et tournoya sur lui même. C'était un mélange un peu étrange, une cheminée, des tapis colorés, des fauteuils et autres couffins, le tout relevés par pleins de couleur. Et pourtant, des écrans plats, des tables de verre avec des écrans tactiles intégrés, cafetières et théière ultras modernes mais aussi un grand réfrigérateur couleur pastel bien connotés années 50. Le tout surplombé de nombreux livres. Le Seigneur du Temps s'avança pour en prendre un, le feuilleter rapidement, le reposer, en prendre un autre, puis aller s'amuser avec l'écran tactile. C'était bien loin du clavier de machine à écrire qu'il y avait dans la salle des contrôle, accroché à la console de sa Fairy.

- Ils ne savent pas se décider pour un style singulier ou ont-ils voulut satisfaire les goût de chacun ? Demanda-t-il en ricanant quant aux différents styles qui s'affrontaient et qui pourtant ne choquaient pas.
- On est plus riches que Torchwood .. C'est pour ça que j'ai accepté la proposition.

Story-Boy hocha la tête, appuyé sur ses coudes contre la table tactile et s'amusait à lire le code génétique d'un des agents de UNIT. Une certaine Martha Jones, ce nom ne lui était pas inconnu. Mais qu'importe. Et-- Oui. Oui, lire les séquences ATGC de l'ADN d'un humain est fort intéressant et était un de ces passes-temps, Story-Boy assumait. Et puis, ce n'était pas compliqué de contourner les sécurités informatiques du centre et d’accéder aux dossiers personnels. Se raclant la gorge et effaçant ses recherches avant qu'elle ne réalise ce qu'il faisait, il s'avança et se laissa tomber dans un pouf avec un soupire de contentement. Han, c'était confortable cette connerie ! Il pensa à en installer un dans sa chambre quand il retournera auprès de sa Fairy... Ou mieux, la bibliothèque ! Oh oui, écrire des histoires, installé sur un bout de nuage comme ça... Bon, par contre, pour la couleur on repassera. Le orange était encore autorisé ?

- Un verre de vin, je suppose ? Non la bouteille sera mieux. Demanda-t-elle alors, la tête dans le frigo.
- Han, tu sais me prendre par les sentiments ! Sourit-il en tentant de se redresser.

Chose difficile. C'était peut-être confortable mais grand dieu, c'était dur de se redresser. Il se débâtit quelques instants avant de réussir enfin à quitter ce coussin [ des enfers je vous dis ! DES ENFERS ! ] et s'asseoir mine de rien dans un vrai fauteuil avant qu'elle ne se retourne et ne vienne déposer toutes ses trouvailles sur la petite table face a lui. Il attrapa la bouteille et la tourna dans ses mains. Ses yeux s'écarquillèrent et un sourire fendit son visage.

- Du Saint-Emilion du Moulin noir. Et bien ! On ne se refuse rien !

Il se leva, partant a la recherche d'un tire bouchon ainsi que deux verres à pieds. Hors de question de boire cette petite merveille autre part que dans un verre prévus à cet effet ! Namého, il fallait pas exagérer non plus ! Il revint s'installé dans un fauteuil en jetant un regard noir au couffin de la mort et entreprit d'ouvrir la bouteille en l'écoutant parler des pimousses et une vague de nostalgie le prit. Il secoua la tête pour effacer ce sentiment, fit sauter le bouchon et se servit une petite lampée - histoire de vérifier qu'il n'était pas bouchonner -. Il renifla, goutta et sembla être content du gout car il remplis un des verres pour le pousser vers la jeune femme puis remplir le siens, reposer la bouteille et se laisser aller dans le fauteuil en souriant.

- Aux revenants alors. Trinqua-t-il avant d’avaler une petite gorgée.

Il réfléchit un instant. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui répondre sans être grossier ? Lui dire la vérité, tout simplement.

- J'avais juste envie de voir ce que tu devenais. Déclara-t-il en haussant les épaules.

Il allait dire qu'elle semblait bien s'en sortir, mais la tablette de médicament dans sa poche arrière et qu'il sentait plus qu'à la normal l'en dissuada. Justement, les médicaments, parlons-en. Il se pencha, prit la bouteille et la posé près de son fauteuil. Elle venait d'engloutir ses anxiolétiques comme des sucreries, donc elle n'aurait droit a un verre ce soir et c'était tout. Namého. Il regarda autour de lui, histoire de l'observer sans vraiment en avoir l'air. Elle semblait s'être calmé - merci la chimie - et arborait même un joli sourire. Lui soupira, se redressa et posa son verre sur la table.

- Bon. Pour dire vrai, je t'ai aperçut il y a quelques années, et j'ai cru au début que je me trompais de personne. Mais il s'est avéré que c'était bien toi, et ta façon d'être à l'époque était.... Étrange. Je n'ai pas osé t'aborder, donc... Me voilà aujourd'hui. Lâcha-t-il avec un sourire un peu hésitant.

Il lui avait dit beaucoup de choses, parler de beaucoup d'endroits et de beaucoup d'époque. Elle savait ce qu'il était... Enfin, a moitié. Il se souvenait encore de ses yeux pétillants d'étoiles quand il lui avait dit qu'il venait d'une autre planète. Elle lui avait alors submergé de question en tout genre, pourquoi il lui ressemblait tellement si c'était un alien, s'il connaissait E.T ou les méchants de Mars Attack, s'il avait vu beaucoup d'autres planètes et même si un jour il lui en montrerait une, chose qu'il n'avait jamais fait. Elle avait cru au début qu'il se moquait d'elle quand il lui avait dit qu'il avait eu beaucoup de temps pour voyager parce qu'il était encore plus vieux que son papa et il avait eu un peu de mal a lui expliquer comment c'était possible. Il s'était pourtant laissé emporter et c'était retrouvé a lui expliquer son métabolisme lent, son vieillissement bien différent et le concept de régénération sans pour autant lui dire qu'il avait n'avait pas la même tête qu'avant, le tout comme s'il s'exprimait face a un scientifique émérite. Il se souvenait encore sa mine boudeuse quand elle avait croisé les bras, gonflé les joues et froncé les sourcils en marmonnant d'une petite voix qu'elle avait pas comprit.
Mais elle ignorait qu'il pouvait voyager dans le temps. Pour elle, il n'avait été que Story-Boy, l'alien bizarre qui venait dans sa chambre avec des paquets de bonbons et qui lui racontaient des histoires en fuyant ses parents comme s'il faisait était mal. Et il ne savait pas quelle allait être sa réaction quand il lui expliquerait que oui, il était bien un des ces aliens étranges et quelques fois dangereux qu'étaient les Seigneur du Temps que UNIT surveillaient d'un œil suspicieux. Autant ne pas lui dire, non ? En tout cas, il ne se voyait pas lui dire que ce matin, en se levant, il avait penser à elle et en quelques sauts dans le temps, s'étaient retrouvé a ses quatorze, vingt et vingt-deux ans, mais que c'était seulement maintenant qu'il avait eu le courage d'aller la voir. Enfin, pour lui, il s'était levé il y avait.... - coup d'oeil rapide sur sa montre - 5 heures.

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 23:31





J'avais juste envie de voir ce que tu devenais.
Tiens on a eu la même idée sauf que tu as été le premier a me trouver.

Haussant les épaules à sa réflexion, elle entreprit de boire le verre que Story Boy lui avait donné. Elle avait bien vu à son regard que celui là serait le seul de la soirée et le fait qu'il prenne la bouteille de son coté confirma sa pensée. Cependant c'était mal la connaître, car ce n'était pas le un mètre qu'il y avait qui allait l'empercher de boire cette bouteille. De toute façon, il devait y avoir d'autres boissons beaucoup plus sympathiques dans le bar. Attrapant un bout de pain et du jambon qu'elle plaça dedans, elle mordit avec un grand enthousiasme. Certes, ce n'était pas un vrai repas équilibré, mais c'était déjà nourrissant. Elle n'avait pas mangé depuis tôt ce matin et ce petit sandwich était comme un banquet pour son estomac. D'ailleurs, elle ne savait pas comment elle arrivait à tenir ces longues journées sans rien manger, juste en buvant des litres et des litres de café. Bon parfois, il lui arrivait d'engloutir des tablettes de chocolat noir sous le regard consterné mais maintenant habitué de ses collègues. Maintenant elle était passée au fromage sans plus de cérémonies.


Bon. Pour dire vrai, je t'ai aperçu il y a quelques années, et j'ai cru au début que je me trompais de personne. Mais il s'est avéré que c'était bien toi, et ta façon d'être à l'époque était.... Étrange. Je n'ai pas osé t'aborder, donc... Me voilà aujourd'hui.


Elle s'étouffa alors avec le bout d'emmental qu'elle avait dans la bouche. Tapant dans sa poitrine, il passa alors douloureusement et elle avala une grande rasade de vin pour enlever la douleur. La première sensation n'était pas celle qu'elle aurait espérée puisque c'était l'impression de brûlure. Heureusement quelques minutes après, tout redevint normal . S'enfonçant plus dans le fauteuil où elle était, elle s'imagina alors l'époque où il avait dû la voir pour la trouver bizarre. La période de l'adolescence bien sur, car elle inquiète les adultes. Cette période de changement tant physique que physiologique où les jeunes sont comme l'art, totalement incompris. Pour Alexie, cette période fut encore plus dure que pour les personnes de son âge. Elle prenait vraiment conscience que ses parents étaient morts à cause d'aliens et qu'on avait essayé de lui cacher la vérité. Et puis elle en avait tellement marre de la pitié des individus à chaque fois qu'elle devait dire qu'elle était orpheline à cause d'un attentat. Alors cette période de rébellion fut une véritable guerre ouverte avec le monde social. Elle ne se retenait plus, brisant toutes ses chaînes et ne respectant plus aucun code de la société. Elle n'avait pas envie d'aller en cours pour rester dans sa chambre à dormir ? Elle le faisait. Un professeur qui lui faisait une petite remarque sur son comportement asociale ? Elle lui faisait un grand sourire et par derrière elle fracassait sa voiture jusqu'à lui mettre le feu. Les moqueries de ses camarades de classe ? Elle sortait la batte de baseball et taper jusqu'au sang. Elle voulait que tous les gens souffrent comme elle. Qu'ils ressentent la douleur de son âme et qu'ils arrêtent enfin de lui poser des questions sur ce drame. Qu'ils arrêtent de faire semblant de s'intéresser à elle pour se sentir utile. Elle ne voulait pas de leur aide, ni de personnes ; La seule qu'elle acceptait et encore pas tout le temps était bien sur celle de Patrick. Il arrivait à trouver les mots pour la rassurer et faire partir pendant quelques temps son côté obscur. Heureusement aussi que Lambert était là, pour passer derrière la jeune fille réparant ainsi les bêtises même si envoyer un garçon à l'hôpital ne pouvait être qualifié de bêtises. Elle faisait ça aussi comme un signe. Qu'il vienne la sauver de l'enfer où elle était en train de sombrer et de se livrer corps et âme. Sauf que ça n'avait pas marché et il n'était pas venu.

Et en plus de cette violence, son côté plutôt sombre lui faisait aimer des choses assez glauques. Elle s'était intéressée de très près à la criminologie et ça l'a fascinait. Quel rapport ? Hé bien, c'était le mauvais côté de la criminologie, celui des criminels et non des victimes. Elle aimait le courage et le sang froid qu'il avait pour tuer comme ça. Et ce qu'elle préférait été ceux qui ne se faisait bien sur pas attrapé. Celui qui l'a fascinait s'était Jack The Rippers qui tua un grand nombre de prostitués. Il reste encore un mystère à l'heure actuel. Elle se souvenait même aujourd'hui de presque tous les détails sur son histoire et ses crimes. Cependant, elle était sortie avec fracas de cette période et elle s'était rendue compte des dégâts qu'elle avait provoqués autour d'elle, et même sur elle. Alors elle avait tout fait pour se faire oublier et revenir la petite fille sage qu'elle avait été. Bon toujours aussi névrosé et impulsive mais sans le coté meurtrier qu'elle se refrénait quand même.


Je pense que d'un coté tu as bien fait. On va dire qu'a l'époque je me rapprochais plus de Jack The Rippers que de l'Archange Gabriel.


Elle émit alors un petit rire en voyant la tête de son ami. Elle préfère le prendre à la rigolade car après tout c'était du passé et ça ne pourrait plus rien lui faire. Bon d'accord, la mort de ses parents étaient aussi du passé mais c'était différent. C'était d'ailleurs à ce moment là qu'elle avait arrêté d'aller à l'église. Ses parents étaient des fervents catholiques et tous les dimanches, ils allaient tous les trois à la messe. Mais elle en avait beaucoup voulu à Dieu, pensa qu'il l'avait laissé tomber. Au fil du temps, elle s'en était totalement détachée, voyant bien que ce n'était que des légendes et que même s'il existait ça ne pouvait être qu'un alien et qu'il n'avait certainement pas crées les humains.


Tu sais quand même que ce type est vraiment génial ? Pas l'archange hein .. je suis sur que c'est une invention pour ne pas à avoir à supporter le poids que les humains ne sont pas les seuls dans l'univers. Jack. C'est rigolo, il avait le même nom que mon premier petit copain. Malheureusement, ce dernier n'avait ni le courage, ni le cran et ni l'intelligence de ce premier. Tu crois qu'il était mignon ? The Rippers ? Si ça se trouve, il était un bon coup ...


Elle avait dit ça avec un clin d'œil et ensuite un sourire amer se dessina sur ses lèvres. Elle se rappelait parfaitement de ce petit con. Il n'était pas très grand, assez passable physiquement et il était en étude de sport. Pourquoi était, elle sortit avec lui ? Parce qu'elle avait été amoureuse, certes pas beaucoup de temps, mais elle avait senti une attirance pour lui. À l'époque, elle le considérait comme mignon et c'était un des seuls qui ne se moquaient pas de son look atypique. Alors de fil en aiguille, ils avaient conclu et elle avait pensé que c'était le prince charmant, faisant ressortir ses rêves de petites filles. Mais un beau jour, une de ses amies lui raconta ce qu'elle avait vu. Il l'a trompait, avec la cagole de sa promotion. Son sang ne fit qu'un tour et elle ressortit la vieille batte de baseball pour lui faire de la chirurgie esthétique. Bon, le destin en avait décidé autrement et c'était mieux. Alors elle avait dit au revoir à son idéal de prince charmant, à l'amour et toutes les conneries autour pour ne garder que le sexe. Au moins avec ça, elle n'était que très rarement déçue et il n'y avait aucun engagement.


Tu vois, le destin n'a pas toujours été mon ami, mais là, il m'a empêché de le tuer. Enfin, ça aurait peut-être arrangé l'humanité. Au moins, il m'aura fait comprendre qu'il ne faut pas faire entièrement confiance aux hommes. Bref, alors toi ? C'est quand que tu sors un bouquin de toutes les histoires que tu m'as raconté ?


Se levant, elle s'approcha de la bibliothèque, et parcouru les livres de son doigt. Elle en sélectionna un et mima les gestes d'une grande oratrice. Elle rigola, claquant bruyamment le livre et tournoya tout en avançant vers la bouteille de vin qu'elle subtilisa. Elle avala deux grosses gorgées, aidant sa pauvre gorge asséchée. Elle devait emmener son ami sur un autre terrain. Elle lui en avait déjà trop dit et elle ne voulait pas qu'il sache. Que penserait-il de son comportement ? Il l'aurait pitié ? Oh non, elle n'avait pas envie de voir sur son visage cette grimace déformante. Il l'engueulerait ? Elle préférait déjà ça, au moins ils auraient un débat. Il partirait ? Certainement et elle n'en avait pas le moins du monde envie. Alors c'est pour ça qu'elle devait lui faire oublier ce qu'il avait peut-être vu et pourquoi elle avait eu ce comportement. Bon, ce qu'elle avait dit quelques minutes plutôt n'arrangeait pas les choses, mais après tout, quelle femme bafouée ne voudrait pas tuer son mari infidèle ?


Bon mon cher Story Boy, raconte moi ce que tu as fait ces dix-huit dernières années ? Tu as dû voyagé dans l'espace et rencontré des tas de choses inconnus ? Ou bien connu pour toi, mais inconnu pour moi ? Allez fais moi rêver mon ami. Tiens, vois avant ça va t'aider.





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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 22:14


Kind of regrets... WITH ALEXIE LEVINSON



Il aurait aimé ne pas rire devant sa réaction, mais la voir s'étouffer avec un vulgaire petit bout de fromage. Les humains sont tellement fragiles... La voir devenir totalement rouge, tremblante en portant son verre à la bouche et buvant une grande gorgée histoire de passé le goût. Lui la regardait et riait. Oui, peut-être que ce n'était pas très faire-play, mais elle le faisait rire, qu'est-ce qu'il y pouvait. Il se souvenait de son enthousiasme propre aux enfants quand elle se mettait à engloutir les bonbons qu'il lui ramenait avec de grands sourires avant d'encore avaler de travers et de tousser comme elle faisait maintenant. Elle disait toujours que c'était a cause du sucre, parce que ça piquait... Elle n'assumait pas du tout le fait qu'elle mangeait trop rapidement. Story-Boy se pencha pour récupérer le verre et boire un coup avant de se lever et d'aller farfouiller dans le frigo à son tour. Il n'avait pas envie de manger quelque chose de salé. Il n'avait pas envie de prendre ce fromage qui semblait vouloir se venger de quiconque tentait de l'avaler. Rien. Enfin, rien de sucrée. Il fit une moue déçue puis se rapprocha de la machine à café où il se mit a farfouiller. Ooooh~ Du candy ! Parfait ! Il attrapa la boite des sucres en morceaux pour se laisser tomber de nouveau dans le fauteuil qui gémit sous son poids. Avec un grand sourire, il commença à lancer les carrés de sucre en l'air pour les engloutir en gloussant presque. Une gorgée d'eau, une gorgée de vin, puis deux autres carrés de sucres.

- Je pense que d'un coté tu as bien fait. On va dire qu'a l'époque je me rapprochais plus de Jack The Rippers que de l'Archange Gabriel.

Whaaaaaaat ?! Qu'est-ce qu'elle venait de dire ?! Il écarquilla les yeux en la regardant, étant presque sûre d'avoir imaginé ce qu'il venait d'entendre. Et pourtant, vu le sourire qu'elle lui offrait, il ne l'avait pas imaginer. C'était une blague ? Est-ce qu'elle savait ... ? Non, impossible---N'est-ce pas ? Attrapant de nouveau un sucre, il le porta cette fois-ci lentement à la bouche pour croquer tout aussi lentement dedans. Gosh. Ça pour une coïncidence, c'était une coïncidence ! Peut-être un peu trop grosse pour ne pas la relevée. Comme il le disait souvent, l'Univers n'est qu'une simple succession d’événements, de causes à effets perpétuel. Aucune place pour le hasard, aucune place pour une hypothétique coïncidence. Ses yeux se mirent a briller alors que les souvenirs de ces deux événements passés le submergeaient. Et c'est grâce à cela qu'il réalisa qu'il ressentait toujours autant de plaisir quant à sa passe Ripper - ce qui l'inquiéta un peu - mais même s'il sentait la joie malsaine le submerger ainsi qu'un sourire gourmand barrant son visage, il ne ressentait plus ce nœud au ventre, ses coeurs ne tressautaient plus et sa bouche n'était plus sèche d'une soif incontrôlable de meurtre. Il plissa les yeux alors que son sourire s'agrandit. Elle n'avait aucune idée de quoi elle parlait. Et si il lui racontait ? Attrapant son verre pour terminer sa boisson et le remplir de nouveau, croisant la jambe. Dans cette position, affalé dans le canapé, son verre de vin à la main, le paquet de sucre en morceau sur les jambes, il avait cette délicieuse sensation d'être un de ces supers méchants cherchant à devenir maître du monde dans les comics humains qu'il appréciait tant. Mais il manquait quelque chose... Quelque chose pour parfaire ce tableau, mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus... Un ricanement le traversa quand il trouva. Un chat ! Owi un chat ! Voilà ce qu'il manquait pour que le tableau soit parfait ! Il porta son verre à ses lèvres en continuant de ricaner en écoutant d'une petite oreille ce qu'elle racontait sur Jack et l'ange.. Enfin sur lui sans le savoir quoi.

- ... Tu crois qu'il était mignon ? The Rippers ? Si ça se trouve, il était un bon coup ...

Cette fois-ci, la suprise était beaucoup trop grande pour qu'il ne face qu'une tête étrange. Le vin passa dans le mauvais trou, il se mit a cracher le vin comme si c'était du vinaigre avant de chercher à reprendre son souffle, la gorge en feu. Il toussa en crachant presque, jurant comme un chartrier que jamais plus il ne boirait en sa compagnie si elle cherchait à le tuer ! D'abord l'emmental, maintenant elle.... Ouais. En fait, l'Univers cherchait à le tuer ! Il resta la tête entre ses jambes, continuant de tousser, le paquet de sucre maintenant renverser sur le sol. Non mais elle sortait d'où cette réflexion ?! Elle était beaucoup plus attente qu'il ne le pensait en fait, se demander s'il avait été un bon coup, namého ! Pire, s'il lui répondait, ça lui détruisait son enfance la pauvre. Han nan c'pas vrai, mais qu'est-ce qu'il foutait là sérieux.... Et la v'là qui parlait de Destin. Non non, là c'était l'Univers qui s'acharnait sur lui !

- ... Bref, alors toi ? C'est quand que tu sors un bouquin de toutes les histoires que tu m'as raconté ?

Il se redressa sans répondre, une grimace sur le visage. Grand dieu..-- Enfin, Mendax tout puissant était plus approprié. Il laissa sa respiration ralentir, ses cœurs se faire moins chaotique et il la fusilla du regard alors qu'elle buvait une gorgée à même la bouteille. Oh et puis merde. Si elle faisait un choc anaphyl... anna... Bref, si elle faisait une réaction du au mélange Médoc/alcool, il savait quoi faire. Mais là, lui aussi avait besoin de boire, mais quelque chose de beaucoup plus fort qu'un simple Saint-Emilion, aussi délectable qu'il soit. Il la pointa du doigt, restant quelques instants sans bouger alors qu'il sentait son visage toujours brûlant, mais il ignorait si c'était suite a sa quinte de toux ou à la gène qu'il ressentait quant à ses paroles. Il avait rarement ressentit de la gène, mais la c'était un contexte totalement différent. C'était sa miss Sweet candy qui venait de parler ! Et c'était bien maintenant qu'il prenait conscience qu'elle avait grandit. Sans bouger, on aurait pu croire qu'il la menaçait de lâcher cette bouteille si elle ne voulait pas se faire assommer par un Story-Boy remonté et ne voulant pas perdre sa miss Sweet Candy. Et pourtant...

- Dis-moi qu'il y a quelque chose de plus fort.

Il n’attendit même pas une réponse, se rappelant la forme d'une bouteille dans le frigo. Il y retourna, embarqua la bouteille, refermant la porte à coup de pied et fronça les sourcils.

- Vodka ! Vous passez chez les russes, bande de collabo !

Elle était quasiment pleine, et tant mieux ! Il tenait relativement bien l'alcool, mais il connaissait les combinaisons qui lui permettaient de se détendre comme quand les hommes prenaient de l'alcool. Et là, il en avait bien besoin ! Il déboucha la bouteille quasiment pleine - quelqu'un devait avoir bu un ou deux petit shooters - et se rapprocha du fauteuil, prenant trois-- non, plutôt cinq morceaux de sucres, les plongeants dans la bouteille. Puis il chercha autre chose, sautillant un peu partout, virevoltant pour fouiller là où son regard se posait. Vodka, sucre, une cuillère a café soluble, du-- Oh, de la moutarde ! Parfait ! Un peu de vinaigre... Merde, il y avait pas de vinaigre. Il pivota, braquant son regard sur la jeune femme. Se rapprochant, il lui arracha la bouteille de vin des mains, posant sur cette dernière un regard plein de tristesse feinte.

- Désolé de faire ça, Emilion. Toi et moi aurons vécut peu de choses ensemble mais je regrette.

Avec une grimace, il termina de remplir la bouteille avec le vin, redonnant ce dernier à la jeune femme et rebouchant sa propre bouteille, commençant à jouer des maracasses avec histoire de bien mélanger le tout. Il lui offrit un sourire quelque peu... Étrange, même pour lui, dévissa le bouchon, sentit un instant, fit tinter les deux bouteilles ensembles. Avant d'en boire une gorgée, il inspira fortement.

- Souhaite moi bonne chance. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour effacer quelques souvenirs sérieux....

Puis il porta le goulot à ses lèvres et avala. Grand Mendax tout puissant de l'Univers. Trop de moutarde. Mais qu'importe, c'était l'ingrédient principale qui--
Il toussa de nouveau, mais beaucoup moins douloureusement cette fois-ci. Des larmes montèrent même à ses yeux et il cligna quelques instants des paupières en inspirant profondément. Wahou, on peut dire que c'est assez fort comme mélange.

- Bon. Ceci dit, tuer des gens, c'pas bien. - Il toussa de nouveau - J'sais c'que j'dis, c'pas bien... Du tout du tout. M'ENFIN ! - Il engloutit de nouveau trois grosses gorgées et il commençait déjà à sentir les effets plus qu’agréables. Il se laissa tomber de nouveau dans le fauteuil avec un soupire et croisa ses jambes sur la table. - Je n'ai que peu voyager. Enfin si, beaucoup. Mais je m'ennuie un peu en ce moment. C'bien triste ce genre de choses. Voyager seul est pesant et fade, presque sans goût. Pas comme ce cocktail si tu veux mon avis. J'te laisse le vin. Profite bien. Au fait, tu veux ton bracelet ? Quoique je me suis bien habitué à ces couleurs. Et puis d'abord, qu'est-ce que tu veux que je te rac-- Oh si ! J'ai passé le dernier mois sur la planète Midnight. Une planète toute fait de cristal ; un soleil radioactif, rien de mieux pour bronzer, je te jure ! Enfin bref, c'était bien ... parce que c'était juste avant que ça ne devienne la merde. Parce que maintenant, enfin dans quelques années, c'est - enfin ce sera - la merde. Et puis... - Il se mordit la lèvre alors qu'un sourire barrait de nouveau ses lèvres. - Pour répondre à ta question de tout à l'heure, je peux te dire que c'était un bon coup. Enfin... je crois. Faudrait demander aux demoiselles...

Il éclata de rire en marmonnant qu'elles ne pouvaient plus en parler. Puis il fronça le sourcils.

- Dix-huit ? Mais non, ça fait vingt-deux ans.

Il réfléchit quelques instants en buvant une autre gorgée. Vingt-deux ans pour lui. Boulette, bonjour.

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 14:50




»
Vodka ! Vous passez chez les russes, bande de collabo !
Bah attends ... Ça paye les frais de voyages ...

La jeune femme regardait son ami revenir avec une bouteille de vodka assez ancienne et s'affaler comme elle dans ce fauteuil. Elle était persuadée en fait, que c'était les fauteuils qui les attiraient dans les bras moelleux pour les retenir prisonniers et peut être qu'après ils allaient les manger .. Non non il fallait qu'elle arrête de suite ses idées de complots et de parano' sur tous. Ces fauteuils n'étaient que des vulgaires objets et non des aliens mangeurs de travailleurs Unitiens. D'ailleurs, il y avait bien plus grave que ça. Elle était en train de voir que Story Boy massacrait sa, enfin la bouteille de vodka millésimé. Oh mon dieu, il était devenu fou. De la moutarde et du café ? Même dans des expérimentations de chimies, on ne faisait pas ça. En plus, apparemment, il n'avait pas fini, car elle le sentait tourner autour d'elle, comme s'il allait prendre un de ses cheveux pour le mettre dedans. Et puis, ce fut la bouteille de vin qu'il lui arracha presque des mains.

Désolé de faire ça, Emilion. Toi et moi aurons vécut peu de choses ensemble mais je regrette.
Hey ... Mais t'es cinglé où quoi .... La vodka et puis le vin ... Mais tu veux faire un cercueil ou quoi ?

Le cercueil ... Ou le truc le plus dégueulasse qu'elle n'est jamais goûtée. Un mélange de tous les alcools disponibles, enfin des fonds de bouteille. Pas mieux pour se saouler rapidement parce qu'on ne pouvait pas dire que c'était pour le goût et le raffinement qu'on faisait ça. Puis, l'Historien lui redonna sa pauvre bouteille presque vide de Saint Emilion. Elle l'embrassa alors, lui murmurant que son calvaire était presque fini et qu'elle n'avait que très peu souffert. Parler à une bouteille de vin alors qu'elle était toujours sobre ... c'était presque pathétique. Enfin bon, elle regarda alors son ami, qui dans une grimace étrange lui dit « Souhaite moi bonne chance. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour effacer quelques souvenirs sérieux.... ». Qu'il s'étouffe avec pour avoir fait ce mélange blasphématoire. Et puis, elle connaissait d'autres moyens radicaux pour effacer la mémoire. Un bon choc sur la nuque, le mélange justement de certains médicaments avec la bonne dose d'alcool, ou alors carrément des substances illicites humaines et non humaines qui se trouvaient dans certains endroits du bâtiment. Elle se gratta la tête en repensant alors à ce qu'il avait dit. Quels souvenirs lui avaient telle fait rappeler pour qu'il veuille les oublier ? Avait il perdu une personne chère dans un meurtre comme ceux comme par The Rippers ? Peut être, mais sans doute pas sur cette planète pensa-t-elle. Portant la bouteille de vin à sa bouche, elle termina alors rapidement le fond. Elle pensa alors qu'elle devrait sans doute taper dans le plus fort comme son ami. Parce qu'après tout, n'allaient ils pas tous les deux finir par se saouler ? Le temps des bonbons était terminé et ils passaient donc à des choses d'adultes. Une pensée peu catholique lui traversa l'esprit ou elle se voyait sur son ami d'enfance, dans une position peu conventionnel. Et pourquoi pas après tout ? Ils avaient bien le droit de s'amuser. Une seconde passa et elle réalisa alors cette réflexion. Oh non .. Mais qu'est ce qui lui prenait .. Elle ne pouvait décemment pas faire ça. Attrapant alors vivement la bouteille au mélange bizarre, elle avala une gorgée. Grave erreur et elle s'étouffa une seconde fois. Enfin là, c'était beaucoup plus dangereux pour elle que le pauvre bout de fromage. La sensation de brûlure qu'elle avait eue était trois fois plus dense et elle ne pouvait retenir ses larmes. Elle devait être aussi rouge qu'un feu de circulation et elle n'arrivait même plus à respirer. C'est sur au moins, qu'avec ça .. Elle avait fait partir cette pensée peu chaste très loin de la pièce. Attrapant de la mie de pain, elle entreprit d'en manger le plus possible. On lui avait toujours dit, petite que quand elle mangeait trop épicée, ou trop pimentée, le mieux était de manger derrière du pain. Pas de l'eau bien sur, ça ne faisait qu'accentuer la sensation de chaleur et de brûlure, alors que le pain, absorbait le feu.


Non mais c'est quoi ce truc ... Je pense que même une solution de nitrate de magnésium serait moins violente en bouche.


Elle était arrivée à se calmer, massacrant à son tour le pauvre pain de campagne qu'elle avait pris. Heureusement d'ailleurs qu'elle avait pris la miche entière, car elle ne se voyait pas se lever en courant et la chercher les yeux fermés. Elle était vraiment surprise de voir son ami boire cette chose presque comme du petit lait. Pourtant, elle n'aurait pas du être étonnée, car après tout, il n'était pas humain. C'était un alien et ce mélange devait sans doute lui être agréable. D'ailleurs, elle se rendit compte qu'elle ne savait pas de quelle race il était. Question qu'elle se marqua dans le coin de la tête en espérant que l'alcool qu'elle allait ingérer ne lui effacerait pas.

Bon. Ceci dit, tuer des gens, c'pas bien. -- J'sais c'que j'dis, c'pas bien... Du tout du tout. M'ENFIN !
Pourquoi ? Enfin pas pourquoi ce n'est pas bien hein ... Pourquoi tu dis ça ? T'en as tué beaucoup de gens, toi


Son regard se fit alors plus perçant, comme si elle voulait essayer de déceler la vérité dans les yeux de son Story Boy. Bon pour l'instant, tout ce qu'elle voyait c'était plutôt la gaïté amené par la substance anciennement appelé vodka. Rigolant alors, elle pensa qu'il disait ça parce que comme son surnom le disait « L'Historien », il avait du en voir des morts et des meurtriers et il savait effectivement de quoi il parlait. ( c'est beau la naïveté.).

Je n'ai que peu voyager. Enfin si, beaucoup. Mais je m'ennuie un peu en ce moment.  C'bien triste ce genre de choses.
D'ou ta présence ici. Je suis ravie de voir que tu penses à moi pour t'amuser. Sincèrement, parce qu'en principe.. Pour ce genre de choses, on ne m'appelle jamais. Faut croire que les gens ne savent pas passer outre les apparences.

C'est vrai, que malgré le fait qu'elle soit propre sur elle, angoissée et timide, elle savait faire la fête. Peu de personnes connaissaient cette facette de sa personnalité. Seuls les individus l'a connaissant extrêmement bien et avec qui elle l'avait déjà fait.

Voyager seul est pesant et fade, presque sans goût. Pas comme ce cocktail si tu veux mon avis. J'te laisse le vin. Profite bien. Au fait, tu veux ton bracelet ? Quoique je me suis bien habitué à ces couleurs. Et puis d'abord, qu'est-ce que tu veux que je te rac-- Oh si ! J'ai passé le dernier mois sur la planète Midnight. Une planète toute fait de cristal ; un soleil radioactif, rien de mieux pour bronzer, je te jure !


Elle sentait bien que la solitude de son voyage devait lui peser énormément et elle s'était mordu la langue pour ne pas l'interrompre. Et surtout pour ne pas lui dire avec empressement « Et bien moi, je viens avec toi dans l'espace ». Il était son Story Boy mais quand même. Elle ne voulait pas se montrer incorrecte avec celui qu'elle appréciait tant. Et puis c'était aussi par peur de l'entendre dire non. Elle ne supporterait pas un rejet de sa part. Puis elle s'était alors imaginé la planète qu'il venait de décrire. Elle devait briller de mille feux. Y avait-il des gens qui exploiter cette planète sans doute précieuse ? Peut être qu'en fait, tous les diamants et les cristaux venaient de là. Oh mon dieu, la révélation pensa t'elle. Elle se voyait bien le dire aux Nations Unies « Au fait .. Vous savez que ce que vous chérissez tant, que les femmes pensent que ce sont leurs meilleurs amis, les diamants. Hé bien en réalité ce sont des cailloux extra-terrestres. » À ce niveau là, ce n'était plus une bombe qu'elle déclencherait .. Mais plus un cataclysme nucléaire mondial. Se mordant à nouveau, la langue, elle continua d'écouter son ami, plaçant ses mains sous son menton.


Enfin bref, c'était bien ... Parce que c'était juste avant que ça ne devienne la merde. Parce que maintenant, enfin dans quelques années, c'est - enfin ce sera - la merde. Et puis...   Pour répondre à ta question de tout à l'heure, je peux te dire que c'était un bon coup. Enfin... je crois. Faudrait demander aux demoiselles..

Elle venait de bugger sur une petite phrase. Dans quelques années ... Comment pouvait il le savoir ? Cela voudrait dire qu'il voyageait dans le temps ... Et donc par conséquence qu'il avait une machine à voyager dans le temps. Quels genres d'aliens avaient cette possibilité ? Les Seigneurs du Temps et c'était tout.. Regroupant toutes les informations qu'elle avait sur lui, elle comprit alors qu'il en était un. Sa bouche forma un O de surprise. Effectivement, ça ne pouvait être que ça. Il avait la même tête que quand il était parti, il lui parlait toujours d'une multitude de monde qu'il avait vu, puis il lui avait parlé du processus de régénération. Et maintenant ça .. il n'y avait aucun doute là dessus. Il était bien un seigneur du temps, l'espèce que UNIT craignait presque le plus et dont ils essayaient d'avoir toujours plus d'informations. Par contre, elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait pas dit plutôt. Ou même maintenant. Avait il peur ? N'avait il pas confiance en elle au point de ne pas lui révéler ça ? Mais ce n'était pas tout. Son cerveau avait aussi analyser la dernière phrase. Il connaissait Jack The Rippers. Ça, c'était un scoop. Mais bon, maintenant qu'elle savait ce qu'il était, ça ne l'étonnait même plus et elle comprenait aussi son surnom.

Une planète de diamants, j'aimerais bien voir ça. Perso' je ne suis pas trop fan de ce petit caillou ... Surtout si je sais que dans quelques années sa pauvre planète sera détruite ... N'est-ce pas ?

Tout en lui faisant un petit sourire tout aussi énigmatique que lui, elle se leva pour aller farfouiller dans le bars. Elle aussi devait boire, car elle sentait qu'il allait se passer des choses étranges ; Des révélations surprenantes. Il avait bousillé son alcool préféré, elle devait donc se rabattre sur autre chose. S'accroupissant, elle rentra presque la tête dans le placard à alcool. Elle sélectionna alors trois bouteilles. Une de vodka Piner contenant 88% d'alcool, une de Whisky Bruichladdich étant à 91,2 % d'alcool et la dernière plus soft avec juste 75% d'alcool qui n'est d'autre que du Rhum Stroh. Si avec ce stock .. Ils arrivaient encore à se souvenir tous les deux de leurs discussions ... c'est qu'en réalité ils étaient tous les deux Captain América Boy and Girl. Attrapant au passage une énorme boite métallique, elle s'asseyait non pas sur le fauteuil maléfique mais directement sur le tapis bleu clair en poil d'Yétis. Comme ça, elle ne tomberait pas plus bas. Ouvrant la boîte au trésor, qui contenait des biscuits de toutes sortes, elle en engloutit trois ou quatre.


Alors comme ça ... tu connaissais Jack ... Ne me dis pas non, je ne te croirais pas. Tu sais, ça va paraître très glauque .. mais je suis une grande fan . J'ai vu tout à l'heure que tu doutais. Donc je vais faire comme si tu ne l'avais jamais rencontré d'accord. Parce qu'entre nous et ces bouteilles d'alcool ce n'est pas possible que tu n'en ai jamais entendu parler .. surtout avec une machine temporelle. Bref, donc on va zapper sur l'introduction pour parler du premier cas. Mary Anns Nichols Née Walker le 26 août 1845 à Londres, mère de cinq enfants. Je crois d'ailleurs qu'elle était séparée de son mari depuis 1882. Elle fut tuée dans la nuit du 31 août 1888, à l'âge de 43 ans et enterrée dans le cimetière et crématorium de Londres. Son corps fut retrouvé entre 3 heures 30 et 3 heures 45 du matin dans Buck's Row, la gorge tranchée, la langue lacérée et l'abdomen entaillé ; ses organes génitaux étaient également profondément entaillés. L'autopsie conclut que la victime fut d'abord étranglée et que l'assassin était un gaucher, fait démenti plus tard par de nombreux experts. Les journaux de l'époque genre closer étaient déjà remplis d'articles sur des femmes assassinées, mutilées ou brûlées vives. Ça faisait vendre faut dire, considérèrent ce cas comme « étrange », mettant le doigt sur la particularité du mode opératoire du tueur sur la victime. Et il récidiva, cinq fois selon cette même presse. Et jamais il ne s'est fait attrapé. Un génie sérieusement.

Elle se rappelait très bien de toutes les coupures de presse qu'elle avait pu collecter dans sa période gothico-sociopathique. Elle avait des dossiers entiers sur les victimes de Rippers, étant même allées aux archives nationales. Certes, c'était horrible ce qui était arrivé à cette femme, mais ce qu'elle avait admiré à l'époque cette l'agilité incroyable qu'il avait eue à ne jamais se faire attraper. Attrapant la bouteille de rhum qu'elle déboucha, elle sentit déjà les effluves qui lui firent tourner un peu la tête.

Mais bon, il doit être mort le bonhomme aujourd'hui. A moins que ça ne soit un alien qui voulait prendre du bon temps. On saura jamais ... Enfin l'humanité ne le saura pas, car je suis certain qui tu le sais. Toi ... L'alien fou d'histoire qui voyage dans le temps. D'ailleurs en parlant de voyage dans le temps ...Tu m'ememeras un jour avec toi ?

Voila c'était lâché ... Buvant encore pour oublier ce qu'elle venait de dire .. elle s'allongea ensuite sur le sol, regardant le plafond avec intérêt. Elle sentait que l'alcool était en train de faire effet, car elle commença à rire toute seule.

Tu sais quoi ... j'étais en train de penser que tu étais un seigneur du temps. Comme le Docteur. Je ne sais pas si tu le connais ? Enfin ... peut être que tu n'es pas ça ... Si ça se trouve, tu es un schizophrène qui prend ses rêves pour des réalités. Si c'est le cas, bois avec moi. Enfin même si ce n'est pas le cas bois quand même. Tu dois être sidérée de toutes les conneries que je dis alors bon ... Et je sens que ce n'est pas fini ...

Encore un rire bizarre. Son sang était sans doute entrain de se changer en alcool et son cerveau perdait totalement le peu de contrôle qu'il avait sur la jeune femme. Ou alors c'était l'inverse.

Bon allez .. Changeons de sujet et parlons de trucs plus fun ... Ta vie sexuelle est comment en ce moment ?

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeMer 26 Mar 2014 - 12:57


Kind of regrets... WITH ALEXIE LEVINSON




............ OK. Rectification, elle savait E-XA-CTE-MENT de quoi elle parlait. Alors qu'elle récitait sa leçon si bien apprise sur sa seconde personne, juste devant lui, assise à même le sol, les joues rougies par l'alcool, la bouteille en main, il était impressionné par tous les détails qu'elle énumérait. Elle devait être vraiment incollable quant à l'histoire de Second-- Ou plutôt l'histoire des victimes de Second. Tous ses détails, toutes ces dates, toutes ses heures... Même lui avait oublié ce genre de chose - ou plutôt non, il en avait fait abstraction. Il possédait - à son plus grand damne - une mémoire eidétique ainsi qu'une mémoire des dates, et c'était pour soulager son esprit qu'il avait eu besoin de vider ce dernier sur quelques feuilles - enfin, quelques feuilles... Plus de sept-cents carnets de près de deux-cents pages chacun, on ne plus vraiment dire quelques pages désormais -. Mary Ann.... L'Amour de sa première vie. Même s'il avait fait abstraction de nombreux détails quant à ces autres femmes toutes bien plus innocentes que cette dernière, il n'avait jamais vraiment réussi à se séparer des détails quant à Elle. Il ne se souvenait que trop bien de la douceur de sa peau à peine entrée dans l'âge adulte, la douceur de son sourire et ses yeux étincelant quand elle lui avait tiré dessus avant de s'enfuir avec celui qui était devenu plus tard son mari, puis le père de ses enfants et enfin son ex mari quelque temps avant qu'il ne la retrouve. Elle avait même eu l'affront de lui tirer la langue. Elle avait 19 ans quand elle l'a tué, ce n'était encore qu'une môme qui pensait que tout cela n'était qu'un jeu. Elle avait été sûre que personne ne la retrouverait et... D'un autre côté, pas de cadavre, pas de meurtre. Quand Second était né, il avait fait flamber ce lieu de perdition qui avait accueilli l'idylle qui l'avait aveuglé durant deux ans et était partit sans se retourner, sans un remords, juste une haine profonde et une soif nouvelle. Puis il l'avait retrouvé. Oh oui, il l'avait retrouvé et jamais il n'avait été aussi heureux qu'en cet instant...
Alors qu'Alexis abordait ses immondices quant aux mutilations qu'il avait prit grand plaisir à leur infliger à toutes, Story-Boy ferma les yeux en ayant l'impression que ses narines étaient de nouveau emplies de cette douceâtre odeur de fer et d'hémoglobine et sa main se serra autour de la bouteille qu'il amena à ses lèvres pour boire plusieurs gorgées pour éviter de ne trop la serrer au risque de l'exploser entre ses doigts. Ne pas se laisser submerger par ces souvenirs. Ne pas penser à tout cela, ne pas se dire que s'il avait la chance de revivre ses instants.... Il le referait sans hésiter, car les sensations n'étaient que trop bonnes, que trop douces, exquise adrénaline et odeur de mort, rage assouvie durant quelques instants, excitation et jouissance suprême, plus grande--

- Et il récidiva, cinq fois selon cette même presse. Et jamais il ne s'est fait attrapé. Un génie sérieusement.

Sept fois pour être exact. Huit victimes au total. Quelques fois, sa rage était bien moindre que d'ordinaire et ses victimes avaient étés attribués à quelques sans-abris ou autres détraqués moindres que lui. À l'époque, il n'avait eu aucun scrupule à faire accuser d'autres hommes à sa place. Quoi, eux non plus n'étaient pas innocents, et n'avaient pas été arrêté par la police pour leurs véritables méfaits. La seule satisfaction qu'il en retirait aujourd'hui était qu'au moins, les familles de ces femmes avaient eu quelqu'un à blâmer et avaient réussit à faire leur deuil, contrairement aux victimes officielles de Jack... Story-Boy eut un soupir discret en passant une main sur son visage. Raviver ses souvenirs était une mauvaise idée. Ses cœurs battaient la chamade et son souffle tremblait. Gosh qu'il avait besoin d'une clope. Ou d'une branlette, à voir. Ses joues s'empourprèrent sous cette pensée et il inspira profondément pour chasser ses envies refoulées depuis bien trop longtemps. Un sourire éclot sur ses lèvres derrière sa main quand sa jeune amie - " plus - si - jeune - que - ça - grand - dieu - qu'il - avait - envie - de - lui - faire - des - couettes - comme - il - le - faisait - par - le - passé " dit d'une voix presque déçue qu'il devait être mort maintenant. Si seulement elle savait.... Mais s'il lui disait, ça pouvait être une mauvaise idée. Quoique... Non non, définitivement mauvaise idée. Il allait lui dire quoi de toute façon ? " Hey chérie, j'ai cru comprendre que tu as deux idoles, Jack et moi. Ça te fait quoi si je te dis qu'on est qu'une seule et même personne ? Avoues, tu kiff. Allez, files moi ton verre, j'vais te saouler avec ma mixture prête à te faire un ulcère au bout de deux gorgées, héhé ! " Il rouvrit les yeux et la fixa. Quoi ? Comment ça elle avait deviné ce qu'il était ? Elle était bien trop intelligente là, ça n'allait plus ! Il cligna des yeux quelques instants. D'un autre côté, si elle mettait autant de passion dans ses recherches pour U.N.I.T. que pour celles qu'elle avait fait plus jeune sur sa Seconde personne, elle devait être un agent très précieux. Une petite névrose comme la sienne.... Ah, ce qu'ils pouvaient se ressembler en fait. Vraiment. Et si lui décidait de l'embarquer pour un petit voyage, comme elle lui avait demandé subtilement, ils allaient former un duo d'enfer. Enfin, un trio. Reste à savoir si Fairy accepterait un humain en son sein... Pire, UNE humainE...
Il soupira. Le Docteur, encore lui. Son sourire se mua en grimace. Bon, d'accord, la Terre était sous sa protection à lui, c'était SA planète, SON espèce protégée... Mais tout de même quoi. Il n'y a pas que LUI dans l'univers, sérieux ! Il leva les yeux au ciel. - Wait, elle lui posait vraiment la question quant à son activité sexuelle ? Comme s'il allait lui répondre, namého. -

- Oh pitié. Ok ok, je plaide coupable... Mais sérieux, pourquoi il revient toujours sur le tapis ? C'est QUE le Doc quoi. Bon, ok, c'est celui qui est le moins discret d'entre nous, sur la terre en tout cas, mais y en a des bien plus marrants, genre... Geeeeeenre.... Euuuuuh.... Bon ok, je n'ai pas d'exemple concret quant à la Terre mis a part ma propre expérience, mais y a bien Romni qui se trouve... Enfin se trouvera être le dieu du soleil de la planète Ximinglio d'ici... Deux millénaires, quelques siècles après qu'on y soit passé bien sûr. - Il se stoppa, fronça les sourcils et entrouvrit la bouche en réfléchissant. - .............. C'est.... Très chiant en fait de raconter des détails quand on voyage dans l'temps. Enfin, je trouve. On s'y retrouve pas - Enfin si, moi j'm'y retrouve mais...- Il ferma de nouveau les yeux et se massa les tempes - ... Aoutch ... Migraine surprise...

Il se pencha un peu en avant pour poser la bouteille au sol, calé sa tête entre ses genoux en laissant ses bras pendre devant lui pour toucher le sol. Il était bien installé là. Plus aucune envie de bouger. Pourtant, il releva la tête, callant son coude sur son genou et son menton au creux de sa paume. Il lança un regard à la jeune Alexie.

- Sérieux ? Tu es vraiment en train de demander au mec qui te racontait des histoires et des contes avant que tu ne t'endormes, qui t'offrait des bonbons a tout bout d'champs au risque de passer pour un gros pervers auprès des personnes extérieures à notre petit secret, comment se passe sa vie sexuelle ? - Il resta un long moment silencieux à cligner des yeux rapidement, la bouche ouverte en fixant la généticienne. Whaaaaaat ?! Il soupira - Ok. Bon. Disons... Rien de sérieux depuis... depuis...

Il ne termina pas sa phrase. Son esprit divagua quelques instants vers Romni... Enfin, Romain. Rien de sérieux depuis lui. D'ailleurs, que faisait-il en ce moment ? En 2014... Il se souvenait de Romain lui sourire en lui disant qu'il aimait beaucoup travailler à la bibliothèque du congrès quand Story-Boy avait paniqué de ne pas le trouver à Londres et le retrouver à Washington. Quoique, peut-être se trouvait-il en ce moment en train de voyager avec son lui passé... Note mémo : ne pas passer à Washington entre Mars 2013 et septembre 2014 au risque de tomber sur lui-même.
Il secoua la tête et se racla la gorge, se laissant de nouveau aller dans son fauteuil après avoir récupéré sa bouteille, offert un sourire mystérieux à Alexie et bu deux gorgées.

- Plus sérieusement, je n'aime pas m'attacher aux gens. Je... J'apporte que le malheur, alors bon. Je ne fais que passer un peu de temps avec eux, puis je fuis, les abandonnant comme je t'ai abandonné après une ultime histoire, comme j'ai abandonné Romain à l’hôpital, comme j'ai abandonné Yirglorf au cœur de la bataille...

Story-Boy fit la moue et soupira de nouveau, plongeant son regard dans sa mixture sombre, la terminant en une ultime lampée. Il se gratta la tête puis se redressa, se dirigeant vers le placard où la jeune femme avait fouillé avant lui pour trouver quelque chose d'autre à boire. Bouteille de Martini blanc caché dans un coin. Oooooh, bonjour petit péché mignon ! Il récupéra un gâteau de la main de la jeune femme et commença à gambader un peu partout. Il ne pouvait vraiment plus tenir en place, hors de question de rester assit. C'était comme si son corps était habité et que stopper tous mouvements était la plus mauvaise idée qu'il n'a jamais eue. Il était mal à l'aise au fond, il venait de lui avouer qu'il était un Time Lord, comme est-ce qu'elle allait réagir ? D'un autre côté, s'était bien mieux que de lui révéler qu'il était Jack. Peut-être lui dirait-il a un moment. Mais pas tout de suite, non pas tout de suite. C'était encore un peu trop tôt.

- En fait, je ne suis pas quelqu'un de fréquentable. Conclut-il avec une pointe de tristesse et en laissant ses épaules s'affaisser.Je n'aime pas parler de tout ça...  Dit-il de nouveau en se grattant la tête.

Il se sentait soudainement bien déprimé et ouvrit la bouteille de martini blanc neuve, histoire de trouver distraction. Il se retrouva contre la table tactile, s'amusant à faire de nouveau une recherche, mais cette fois-ci, une recherche sur sa propre personne, si U.N.I.T l'avait repéré et le traquait. Mais apparemment, ils étaient bien trop occupés avec le Doc. Rien sur lui, pas même un soupçon. Ça avait quelque chose de rassurant et à la foi très décevant et vexant ! Il chassa les recherches d'un geste de la main et bu une nouvelle gorgée.

- Bien, on a parlé de mes exploits, parlons des tiens. Je t'ai beaucoup observé, tu sais... De loin, certes. Tu ne m'as jamais remarqué, et je pense que c'est plutôt une bonne chose - J'aime le gel, la fausse moustache, le talc et les lunettes factices. Ça m'donne l'air d'un vieux grincheux qui ne prend que des notes sans observer qui que soit, sans véritablement faire attention ni attirer l'attention, c'est plutôt fun - et... Tu as beaucoup changé depuis... Que c'est-il passé ?

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MessageSujet: Re: Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ]   Kind of Regrets... - ALEXIE LEVINSON [ U.N.I.T. Février 2014 ] Icon_minitimeVen 4 Avr 2014 - 18:32




»Elle voyait son ami s'emballait, en parlant de plus en plus vite. Une caractéristique sans doute des seigneurs du temps. Ne faisant plus attention à ce qu'il disait, elle rigola doucement quand elle se repassa à vitesse normale le début de sa phrase dans son esprit. Pourquoi le Docteur ? Parce qu'il n'arrêtait pas de les sauver ? Que son numéro de téléphone était écrit en gros et rouge sur tous les protocoles d'urgences et de survie et puis parce qu'il était sexy, surtout ses deux dernières régénérations. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais les rares fois où elle l'avait vu, elle l'avait trouvé fort sympathique. Ne pensant plus au seigneur du temps hyper connu et médiatisé, elle regarda son ami qui venait de se taire. Il s'était recroquevillé et se tenait la tête. Oh joie des migraines, qui lui pourrissaient assez régulièrement sa vie. L'aspirine était véritablement un objet miracle qu'elle vénérait comme un dieu. Cependant, elle ne pouvait lui donner le tube qui se trimbalait dans sa poche, car elle savait très bien que ce remède tellement efficace pour elle, pourrait le tuer en moins de temps qu'un battement de cils. Elle passa alors doucement sa main sur son dos, redessinant sa colonne vertébrale. Et puis d'un coup, elle le vit se redresser, et elle se poussa un peu. Qu'est-ce qu'elle aimerait avoir cette capacité de rapidité à faire disparaître les maux de tête parce qu'elle savait et sentait que demain matin, après cette cuite qui n'était qu'à son commencement, elle allait être dans une sacré forme.

Sérieux ? Tu es vraiment en train de demander au mec qui te racontait des histoires et des contes avant que tu ne t'endormes, qui t'offrait des bonbons a tout bout d'champs au risque de passer pour un gros pervers auprès des personnes extérieures à notre petit secret, comment se passe sa vie sexuelle ?
Bien sur, après tout, c'est une histoire comme une autre. Et puis comme tu l'as dit toi même, techniquement à la vue des autres tu serais déjà considéré comme un gros pervers, alors autant confirmer les dires.

Elle lui lança alors un petit clin d'œil malin. Depuis quand elle était aussi libérée à propos de ça ? L'alcool lui faisait toujours cet effet là. Délivrer sa libido enfermer par ses angoisses et son caractère peu réceptif aux autres. Une grande majorité de ses relations avait commencé grâce à la Vodka. Un jour, elle construirait un mausolée déduit à l'alcool de patate. Alors qu'elle attendait impatiemment des détails croustillants, rien ne sortit. Elle le regarda alors étonnée qu'il ne disait rien. Serait il gêné par ça ? Elle n'avait plus six ans après tout et même si elle aimait encore les pimousses, son innocence n'était plus là. Ou alors, c'était parce effectivement, il n'avait eu aucune aventure ou relations et que depuis tout ce temps là il était seul. Rouillée pensa t'elle alors tout en rougissant encore plus. Attrapant une des bouteilles sur place, elle essayait d'effacer de sa tête la petite phrase qu'elle venait d'avoir. Si tu veux je peux te graisser et te remettre en service. Buvant tout en se choquant seule, elle renversa le quart sur sa blouse. Posant la bouteille au sol, elle rigola de cette petite bêtise tout en allant chercher une serviette pour s'essuyer.

Plus sérieusement, je n'aime pas m'attacher aux gens. Je... J'apporte que le malheur, alors bon. Je ne fais que passer un peu de temps avec eux, puis je fuis, les abandonnant comme je t'ai abandonné après une ultime histoire, comme j'ai abandonné Romain à l'hôpital, comme j'ai abandonné Yirglorf au cœur de la bataille...
Alors on ne doit pas avoir la même définition du mot malheur. Et puis, c'est en fuyant que tu rends les gens malheureux, pas en restant avec eux.

Sa phrase n'était pas si claire qu'elle aurait voulu. Pourtant dans sa tête, elle résonnait parfaitement, voulant bien dire que c'était parce qu'il quittait les personnes qu'il aimait et qui lui rendait bien brutalement que le malheur venait. La source de joie qu'il était s'éteignait à chaque fois qu'il disparaissait comme un rêve. Ce qui l'a rassurait un peu, c'est qu'il ne lui avait pas fait le coup qu'a elle. D'autres personnes avaient pu avoir aussi cette désillusion. C'était une pensée extrêmement égoïste, mais elle s'en fichait bien. Elle savait très bien qu'elle n'avait pas été la seule à l'avoir comme ange gardien et ça ne l'a ne dérangeait pas, mais au moins, d'autres avaient aussi souffert. Elle le regardait revenir avec du Martini blanc. Ce n'était pas son préféré, mais elle n'allait pas le refuser quand même. Alors que Story Boy lui attrapa son gâteau qu'elle n'avait même pas goûté, elle lui attrapa la bouteille de Bianco avec un petit rire. De toute façon, il avait une autre bouteille qu'il était déjà en train de boire tout en gambadant dans la pièce. Si elle essayait de l'imiter, elle savait très bien que le sol serait recouvert d'alcool et elle, dedans, ayant sans doute glissé.

En fait, je ne suis pas quelqu'un de fréquentable
Qu'est ce que je devrais dire alors ...

Oublions et buvons. Voici ce qu'Alexie était en train de faire et de dire. Bon la phrase n'était pas sortie mais ce n'était pas grave. Cherchant à nouveau des gâteaux, laissant ainsi la bouteille au seigneur du temps, elle ne se priva pas pour les engloutir comme à l'époque. Des biscuits secs, c'était ce qui allait sans doute absorber le mieux l'alcool pour qu'elle retrouve un petit peu son état normal. Peut être pas pensa t'elle. L'état d'ébriété dans lequel son cerveau était l'a rendait très joyeuse, lui faisant totalement tout oublier et surtout levant les chaînes de ses inhibitions.

Bien, on a parlé de mes exploits, parlons des tiens. Je t'ai beaucoup observé, tu sais... De loin, certes. Tu ne m'as jamais remarqué, et je pense que c'est plutôt une bonne chose - J'aime le gel, la fausse moustache, le talc et les lunettes factices. Ça m'donne l'air d'un vieux grincheux qui ne prend que des notes sans observer qui que soit, sans véritablement faire attention ni attirer l'attention, c'est plutôt fun - et... Tu as beaucoup changé depuis... Que c'est-il passé ?
Arrêtes, tu ne m'as rien dit sur tes exploits. Même pas un petit détail croustillant sur ta libido. Mais bon, c'est sûr que si tu aimes être en vieux grincheux ... je comprends qu'il ne se passe rien d'intéressant dans ce niveau là.


Tourbillonnant sur elle même, elle rigola alors. Elle devait tout faire pour éviter le sujet. Ne pas parler du passé. Pas maintenant alors qu'elle était joyeuse. Mais elle sentait que le moment allait arriver, c'était inévitable. Marchant dans la pièce, elle était en proie à un grand conflit intérieur alors que les biscuits commençaient à éponger son foie. Lui mentir en prenant l'alcool pour prétexte ? Où lui dire la vérité en essayant de ne pas s'emporter. Se retournant pour demander l'avis à son amie, la bouteille de Vodka, elle croisa le regard de son Story Boy. Elle savait très bien ce qu'il signifiait. Soufflant, elle se donna du courage en se disant que de toute façon, elle pourrait tout oublier après grâce à ses coupines les bouteilles.

Alors on commence par les exploits positifs ou ceux négatifs ?


Se grattant la tête, elle ferma les yeux pour se donner du courage. Tout le monde connaissait son histoire. Mais pas la vraie, pas les véritables événements de ce terrible jour d'Avril 1997. Elle sentait déjà la colère l'envahir, venant encore plus rapidement que d'habitude. Torchwood. Elle aurait bien mis le feu et était bien parti, mais malheureusement Patrick l'en avait empêché.

Réussir un début d'incident dans Torchwood pour qu'ils crèvent tous est considéré comme un bon ou mauvais exploit ?


Se prenant la tête dans les mains, elle regrettait tellement de ne pas avoir pu réaliser ses plans. À chaque fois elle était contrecarrée mais cet épisode là était quand même une petite victoire. Elle devait aller dans le bureau de son père avec Patrick pour récupérer des affaires et elle avait tout prévu. Alors que son oncle parlait avec des responsables et que Lambert le rejoignait, elle avait rassemblé différents produits chimiques et fait exploser le tout dans une corbeille. Elle avait été hypnotisée par la danse des flammes qui prenait de l'ampleur. Or au bout de même pas cinq minutes, elle s'était sentie soulevée et avait reconnu l'odeur de Patrick qui l'a portait dans ses bras alors qu'elle était entrain d' hurler. Cet incident n'est jamais sorti, comme la vérité sur le reste d'ailleurs.

Mes parents sont morts. Le 13 Avril 1997. Tuer dans un attentat à la bombe dans mon école primaire.


Un jour, elle savait qu'elle réussirait à mettre une bombe dans Torchwood, mais ce n'était pas pour tout de suite. Attrapant de nouveau la bouteille d'alcool, elle but quatre énormes gorgées. Le feu de la vodka pur lui était presque purificateur, la faisant tomber dans une douce folie. Se levant d'un bond, elle envoya le récipient vide au sol, s'émerveillant des brisures du verre. Regardant avec un regard effrayant Story Boy, elle s'avança lentement.

Des fées ... Tu me crois ça .. ce sont des fées qui ont tué mes parents, mais ce ne sont pas les fées des contes que tu me racontais. Ce sont des Mares, des fées démoniaques qui se sont échappées de Torchwood. Comment sont elles arrivées là ? Aucune idée, mais ce que je sais, c'est que mon père les étudiait. Forcement, elles ont voulu se venger de cette infamie. Elles n'ont pas eu à chercher loin pour trouver le coupable qui n'était pas le bon. Elles l'ont senti et sont venu à la sortie de mon école.


Les larmes qui coulaient lui brouillaient la vue, mais elle s'en fichait. Peut être que s'il avait été là, il aurait empêché ça ? Donc ça voudrait dire que c'était aussi de sa faute ? Non-non, il ne fallait pas qu'elle cède à la paranoïa. Certes, Story Boy n'avait pas été là, mais il n'y était pour rien.

Ma mère a été étouffée par un nénuphar géant. Quand on y repense, c'est quand même classe comme mort. Elle a été retrouvé avec une immense fleur magnifique dans la bouche. Pour mon père, c'était moins glamour. Je pense qu'elles ont voulu refaire ce qu'elles ont subi. Alors elles ont arraché son haut du crâne et puis ... Surtout ... Elles ont ouvert son torse et ont arraché ses poumons .... Tout en rigolant et en le mangeant...


Sa voie était partie dans les aigus devant strident, car elle était presque en train de crier, ses cheveux en désordre parce qu'elle n'arrêtait pas de passer la main dedans et puis ses yeux. Ils reflétaient toute la souffrance et le traumatisme que cela était pour elle.

Attends, je ne t'ai pas dit le plus drôle. Les fées même maléfiques ne peuvent faire du mal à une enfant qui se surcroît croit en leurs existences. Alors elles se sont approchées de moi et m'ont caressé le visage avec un bout du poumon. Quelle sensation étrange.


Un rire psychopathique s'échappa de ses lèvres. Oui, quelle sensation étrange et horrible. Fermant les yeux, elle revoyait tout ce qu'elle venait de dire. Elle sentit qu'à nouveau Story Boy l'a prenait dans ses bras. Non, elle n'avait pas envie de ça. Ne se contrôlant plus, elle le poussa alors violemment, le regardant avec haine alors qu'elle savait qu'il ne voulait que l'aider.

Torchwood est venu, a nettoyé la scène et à faire dire à tous que c'était un attentat. Et ils m'ont laissés comme ça ... Sans rien .. orpheline. Je les déteste ...Je voulais et je veux toujours leur faire comprendre ce que c'est pour moi. Ils ont ruiné ma vie à cause de leurs incompétences. Je veux leur faire payer en les faisant souffrir parce qu'en plus, ils ne m'ont pas aidé, mais m'ont donné de la pitié. Je ne veux pas de leur pitié à deux livres.


Tournant la tête sur le côté, elle attrapa la bouteille d'alcool. Elle avait les mêmes sensations que pendant son adolescence et sa vénération de Jack l'éventreur. Elle savait très bien que si Patrick et Lambert n'avaient pas été là, elle serait devenue pire que lui. Une psychopathe puissanse 10. Elle devait se ressaisir parce qu'elle voyait bien que la haine et l'alcool ne faisaient pas bon ménage. Puis aussi l'expérience lui disait ça. S'affalant alors dans un fauteuil en suçotant le goulot, elle essaya de faire le vide dans sa tête. De toute façon, ses parents n'allaient pas revenir en un claquement de doigt et elle le savait. Même si la page était tournée, elle avait parfois, comme maintenant des réminiscences d'avant son traitement et ce n'était pas bon. Elle devait absolument parler d'autre chose, ne plus penser à ça. Farfouillant sur la table, elle voulait manger. La nourriture avait un effet presque apaisant sur elle. N'importe quoi ferait l'affaire tant que son estomac pouvait se mettre en action et lui enlever les nerfs. Du pain et du fromage qui restait ferait l'affaire. Les mains tremblantes, le couteau passa trop près de son pouce de la main qui tenait le pain. Soufflant, ce n'était pas le moment qu'elle perde un doigt. Le fromage étalait, elle l'engouffrait entièrement, prenant bien le temps de mâcher. Les arômes détonaient avec ceux de l'alcool qui avaient élu domicile dans son palais. Une fois la surprise passait, ce n'était pas si mauvais. Détournant son attention de son en cas, elle se releva pour aller vers son ami avec un grand sourire comme pour effacer son comportement d'avant.

Bref, sinon j'ai fait une thèse. Sur la régénération cellulaire. Tu ne devineras jamais grâce à qui j'ai fait ça inconsciemment. Cool n'est ce pas ?




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