The Metacrisis Doctor
Traces de mon passage : 147
Mon arrivée : 14/08/2014
| Sujet: "Shhhh! Instantaneous biological metacrisis!" ~ The Metacrisis Doctor Jeu 14 Aoû 2014 - 18:51 | |
| “ The Metacrisis Doctor « David Tennant » • Prénoms; Noms; Son véritable nom est un secret • Date et lieu de naissance; In the TARDIS • âge; Indéterminé • Groupe; Time Lords • Race; Time Lord & Humain • Autre; Contrairement au Docteur qui est purement Time Lord, il n'a qu'un seul coeur. TELL ME WHO YOU ARE • Who Am I; Ah, ça, c'est plutôt particulier... J'ai tous les points forts et faibles du Docteur; j'ai une intelligence qu'on qualifierait d'hors du commun pour les Humains, je suis tout aussi jovial et il m'arrive de lancer des "Molto bene !" et des "Allons-y !" lorsque j'en ai l'occasion. Mais je suis aussi du genre à rapidement perdre patience ou devenir parfois enfermé sur moi-même en gardant certaines choses pour moi alors que je devrais probablement les partager (surtout avec Rose, qui me comprend plus que quiconque). Par contre, j'ai également hérité du tempérament de Donna, et même si avoir de la répartie, c'est plutôt sympa, parfois, avoir un caractère bien trempé, ça ne joue pas forcément en ta faveur. Mais, vivant auprès de Rose, j'ai aussi appris à canaliser certaines choses et devenir quelqu'un de plus posé et de plus réfléchi en quelques sortes; car après tout, comme l'a dit le Docteur lorsqu'ils nous a laissé dans le monde parallèle; je suis né au coeur d'un affrontement, avec des instincts presque guerriers. • What I look like; Paraît-il que je suis un peu frêle, et pas forcément très musclé. Je suis de taille moyenne, et je ne me trouve pas à plaindre pour ce qui est des muscles. Au moins, je sais courir, c'est l'essentiel, enfin, ça l'était, je suppose. Brun aux yeux marrons, c'est quelque chose de courant, un peu trop peut-être, mais ça me convient; en comparant à certaines de mes régénérations, je suis plutôt heureux de rester 'coincé' dans celle-ci. Je n'ai peut-être pas la meilleure des apparences comparé à d'autres Humains, mais envers moi-même, je trouve cette apparence-ci probablement une des meilleures (mes chevilles vont bien, merci...) J'ai gardé le même amour des costards avec Converses, bien que j'ai essayé de changer (au grand bonheur de Rose qui en avait bien ri), mais rien à faire, rien d'autre ne me plaît. J'y ajoute souvent un grand manteau, quand le temps est moins clément. • I'm not human; Gallifrey; la planète des Time Lords. De couleur rouge, voire orangée... Planète majestueuse, à l'architecture bien particulière. Une seule promesse; celle de ne jamais intervenir à un quelconque conflit ou évènement, condamnés à simplement regarder. Jusqu'à ce qu'une grande guerre se déclenche avec les Daleks. Guerre que j'ai moi-même arrêtée en détruisant Gallifrey... Au bord de mon TARDIS. Parlons-en, de mon TARDIS... (que je ne possède plus à ce jour, bien évidemment, car après tout, bien qu'étant aussi le Docteur, et ayant vécu toutes ses aventures autant que lui avant que nous soyons deux êtres à part entière, je ne suis qu'un genre de copie, menant ma vie de mon côté). Je me rappelerais toujours du jour où je l'avais dérobé. Car oui, ce n'était pas vraiment mon TARDIS, mais je sais, que, malgré tout, nous nous sommes tous les deux choisis. C'était un peu comme un accord mutuel. J'avais besoin de m'échapper, j'avais besoin d'aventure, et je pense que mon TARDIS aussi. Mon premier voyage avait été plutôt éprouvant; tout simplement, parce que je ne savais pas vraiment piloter de manière excellente et surtout tout seul... J'étais très bon mais je n'ai jamais eu de quoi officiellement pouvoir avoir mon propre TARDIS, qui soit bien à moi. J'étais très bon mais probablement pas assez. Ah. Mais j'avais en moi cette excitation qui fait rester ce premier voyage comme probablement l'un des meilleurs. Mon TARDIS a souvent changé de forme selon l'endroit où il se trouvait, avant de se retrouvé bloqué sous la forme d'une cabine téléphonique de police des années 50. Ca m'a semblé tellement bizarre au début, mais j'ai fini par l'adorer comme tel. Les Time Lords revenons-y... Ressemblent, globalement, à des êtres humains, la seule grosse différence notoire étant les deux coeurs à la place d'un: chose dont je n'ai pas hérité en tant que simple clone mi-TimeLord mi-humain. Chose qui me semble toujours étrange, d'ailleurs, un seul coeur, c'est si... si... si peu. Ils ont aussi la possibilité de se régénérer, chose que je n'ai pas, et vieillissant tout simplement comme un être humain classique. Chose que je redoute quelque peu, d'ailleurs... Même si je sais que ce n'est peut-être pas grand chose, au final, et que tout a une fin. Je saurais l'accepter le temps venu... TELL ME YOUR STORY Ah quelle vie que celle du Docteur... Celle que j'ai mené avant de vivre la mienne en tant que 'deuxième' Docteur. Rien de passionnant ne s'est véritablement passé avant que je ne vole un TARDIS. Je menais une vie typique et calme comme tout Time Lord vivant sur Gallifrey. En soit, même si je menais une bonne vie, j'avais cette envie d'aventure et d'évasion. Je voulais parcourir l'Univers, son Histoire, son commencement et sa fin... Je voulais tout voir, tout faire. Pour un Time Lord, à cette époque, j'étais encore relativement jeune. Et cette envie de voyage n'était possiblement qu'un genre d'envie passagère, peut-être ; même si, au fil de mes aventures, je me rendais compte que ça ne l'était absolument pas. Ma vie après que j'ai volé mon TARDIS ? (même si je n'aime pas ce mot... voler... ce n'est pas exactement ce qui s'est passé, selon moi, mais...) Une vie remplie d'aventures. De joie et de peine. De moments magnifiques aux moments les plus déchirants. En plus de 900 ans d'existence, je me dis parfois que cette nouvelle vie que je mène est peut-être mieux, mais si celle que je menais auparavant peut parfois me manquer. J'ai commencé mes aventures un peu partout, même si je dois avouer que j'ai toujours eu cette fascination pour la planète Terre... C'est là que je suis arrivé avec ma petite fille, Susan, du moins, c'était son nom pour les humains... Après que deux de ses professeurs décidèrent de fourrer leur nez dans ce qui ne les concernaient pas vraiment, c'est là que mes vraies aventures sur Terre ont commencées. Et depuis, je n'ai jamais vraiment arrêté, bien que je me sois donné du répit de temps en temps. La planète Terre... Pour laquelle je voue presque une affection sans faille. Oh, bien sûr, je peux parfois penser qu'ils ne sont rien que des petits humains, seulement au début de leur évolution mais tout simplement parce que c'est vrai... Ils ont tellement à faire et à accomplir, leur Histoire est réellement fascinante... Et les personnes qui l'habitent sont toutes si singulières, si spéciales, si... grandes, bien plus grandes que ce qu'elles ne pourraient le penser. Capable de tellement de choses. Je crois que je ne me lasserais jamais véritablement de cette planète... J'ai eu des compagnons plus marquants que d'autres. Mais, à chaque fois les adieux furent une épreuve dont je me remettais difficilement. Je n'oubliais jamais vraiment... Qui j'avais été, et qui avait voyagé avec moi. Ils étaient tous remarquables, et leur perte m'avait toujours grandement affecté... Tous ces gens, ces visages, que je n'oublierais jamais. Dont Sarah Jane Smith... Et Rose Tyler. Ah, Rose... Tout a commencé avec un simple mot. « Run ». Et jamais je n'aurais pensé qu'elle aurait pris une telle importance dans ma vie. Ou plutôt... Oh, je pense que je le savais, mais je devais attendre pour le voir. Nous avons traversé beaucoup d'épreuves ensemble... Et la perdre avait été quelque chose qui m'a profondément changé. Contrairement à la plupart de mes compagnons... Elle était constamment présente dans mon esprit et c'était comme si ça ne s'arrêtait jamais. Tellement que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur la présence de Martha... Mais c'était peut-être ce dont j'avais besoin, qui sait. Me rendre compte qu'il fallait que j'essaie de passer à autre chose. Malheureusement, malgré la présence de Donna, qui m'a été plus que bénéfique, je ne pouvais pas dire que Rose était moins présente dans mon esprit. Cependant, Donna fut celle qui me donna naissance en tant qu'être à part et une de celles dont j'eus le plus de mal à me séparer... Elle était brillante, tout simplement. Même si elle ne pensait qu'être une simple secrétaire de Chiswick... Elle était tellement plus que ça et elle me l'a prouvé à maintes reprises. C'est également là que j'ai pu retrouver Rose... Oh, je n'en croyais pas mes yeux. Ce moment fut tellement irréaliste et heureux... Jusqu'à ce qu'un Dalek se décide à se mettre dans notre chemin, me transperçant comme tout Dalek aura aimé le faire à cet instant, ce qui causa ma régénération... Plutôt malin et utilisant la main qui sera plus tard celle qui servit à me créer en tant que deuxième Docteur, je gardais toutefois la même apparence. Une fois cette bonne chose de faite, retour à l'aventure. Qui ne se déroula pas tout à fait comme prévu, et qui prévoyait de franchement tourner au vinaigre... Jusqu'à ce que je fasse mon apparition, moi, le deuxième Docteur. Donna, livrée à elle-même dans le TARDIS pris dans les flammes, me donna naissance ce qui permit de nous sauver... Ainsi que les autres. Ah ! Quel plan brillant, et quelle équipe ! Une fois cette aventure terminée – et quelle aventure ça avait été... - le Docteur se chargea de ramener Rose dans le monde parallèle qui était le sien maintenant. Et qui allait bientôt devenir le mien... Après tout, j'avais sans doute tout ce dont elle avait eu le plus besoin pendant tout ce temps ; j'avais les mémoires du Docteur, j'étais théoriquement le Docteur, mais j'étais également humain. Avant de nous laisser seuls dans ce monde, le Docteur me confia un morceau du TARDIS ; disant à Rose et à moi que ce monde avait aussi besoin d'être défendu... Donna, avec sa nouvelle intelligence de Time Lord, nous confia comment accélérer le processus pour reconstruire le TARDIS. Une fois cette chose faite, Rose était, et je pouvais la comprendre, toujours déboussolée... Après tout, comment pouvais-je être moi aussi le Docteur ? Pour cela, elle nous posa une simple question ; ce que le Docteur s'apprêtait à lui dire lors des premiers adieux à ce même endroit. Question à laquelle, et pour le bien de Rose, moi-même ainsi que lui, il répondit simplement « Rose Tyler ». Lorsque ce fut à mon tour de lui donner ma réponse, je m'approchais de son oreille, lui murmurant doucement les mots qu'elle avait tant attendus. S'ensuit un baiser conduit par Rose, m'approchant un peu plus d'elle afin de lui rendre ce baiser avec la même intensité – le son du TARDIS quittant ce monde définitivement se faisant entendre, nous laissant seuls et prêts à vivre cette nouvelle vie. Au début, ce fut plutôt difficile de rester avec une vie qui avait, pour le coup, radicalement changé... A un rythme qu'on pouvait qualifier de « normal », probablement. Pendant peu de temps, en tout cas. Grâce au morceau de TARDIS confié par le Docteur, je commençais rapidement à construire un nouveau TARDIS. Le Docteur avait raison, ce monde avait lui aussi besoin d'être défendu. Et Rose et moi étions prêts à le faire. Depuis tout ça ? Hé bien, j'ai un TARDIS flambant neuf, ressemblant exactement au TARDIS d'origine ; les aventures ont repris. Mais, en plus de cela, la faille entre notre monde et celui du Docteur, est de nouveau ouverte. Rose et moi croiserons peut-être de nouveau celui qui m'a permis d'exister, qui sait ? Pour les Time Lords, en plus de l'histoire, un test de role play vous est imposé. Dans un minimum de 50 lignes, nous vous demandons de nous raconter comment vous avez fait face au vortex du temps lors de vos huit ans, ainsi que votre premier voyage à bord de votre TARDIS. - The Vortex:
On redoute souvent ce moment en tant qu'enfant à Gallifrey et parmi les Seigneur du Temps. Faire face au vortex. On en entend tellement parler que l'on redoute souvent ce moment, surtout lorsque l'on s'en approche... C'est intimidant, pour un enfant de huit ans. On ne sait jamais ce qui nous attend... Moi-même, j'ai redouté ce jour. Je l'ai redouté, plus que tout. J'avais réellement peur, peur de ce qui pourrait m'arriver ce jour-ci. Je ne comprenais pas pourquoi on nous imposait une telle chose ; et je crois que je ne le comprendrais jamais, d'ailleurs... C'est quelque chose de bien trop violent pour un simple enfant. Même pour un enfant qui est en tout point supérieur à un enfant humain vivant sur Terre.
Le vortex, c'est tellement... imposant. Magnificence que celle du temps, l'infini... Avant l'âge de huit ans, on entend souvent parler de cet événement... De cette cérémonie. De ces histoires, de ceux qui sont devenus fous, qui ont perdu leur esprit. De ceux qui sont partis en courant ne pouvant pas supporter ce qu'ils voyaient. De ceux qui ont fini à terre tout en priant qu'ils n'aient jamais vu une telle chose. De ceux qui sont devenus mégalo. Et de tellement d'autres, car chacun avait une réaction complètement différente face au vortex...
Et le jour fut finalement venu... Le jour où, moi et tous les autres, qui étions âgés de huit ans, devions finalement faire face à ce que nous redoutions tous. J'étais, comme tous les autres, tétanisé. Et pourtant... Ce n'était pas facile de me mettre dans cet état. Mais cette fois, l'enjeu était bien trop grand. Ma vie entière allait se jouer, aujourd'hui... L'homme que j'allais devenir alors que je n'étais encore qu'un enfant. Tout était fait pour que même la plus courageuse des âmes ressente la plus profonde des peurs. Et là où je me mis encore plus à redouter ce moment... C'est en voyant Koschei, qui était passé juste avant moi lors de cette cérémonie... De tous ceux qui furent passés ce jour-ci, il fut celui qui me marqua le plus. Pourquoi ? Parce qu'il me regarda soudain avec des yeux qui en disait bien plus que ses mots, des yeux ébahis, un regard que je n'osais même pas véritablement regarder ; me décrivant un son de tambours qu'il semblait entendre trop fortement, alors que moi, je n'entendais absolument rien... J'étais déjà bien trop apeuré pour avoir une réaction qui soit un minimum normale, et c'est presque paralysé que je le vis s'enfuir.
J'étais le dernier de nous tous à passer. Je me tenais là, toujours immobile, avant de finalement m'avancer afin de mieux voir ce qui m'attendait... Et dans le vortex, je vis la misère de l'Univers. Toutes ces choses... La justice et l'injustice. Le bonheur et la malheur. Toutes ces planètes, tous ces mondes, toutes ces espèces les peuplant, qui réclamaient silencieusement de l'aide. Toutes ces mal-fonctions, ces anomalies, ces choses qui ne devraient pas être. Toute cette violence. Toute cette tristesse... Je voyais l'histoire de chacun de ces mondes, leurs failles, et qu'en était-il des bonnes choses qui habitaient cet Univers ? Oh, elles étaient là, elles étaient bien là, mais je n'arrivais pas à les voir. Ou plutôt, je les voyais, mais toute la violence qui y cohabitait masquait presque ces bonnes choses, prenant le dessus sur tout ce que l'Univers avait de meilleur à offrir. L'Univers tout entier était comme condamné, condamné à souffrir et à mourir.
J'avais les yeux grand ouverts et j'étais bouche-bée. Je n'en revenais pas... Je tombais sur mes genoux mais ne ressentis pas l'impact. Une larme coula sur ma joue. Dans mon esprit, mes pensées tournaient à cent à l'heure, bien plus que d'habitude, il y avait trop de questions et d'envies qui se bousculaient en moi. C'était un bien grand sentiment pour un enfant de huit ans... On pouvait se croire immature, trop enfantin, mais une fois que l'on faisait face au vortex, c'était fini. L'innocence s'en allait, laissant place à un être commençant à être plus... réfléchi. Conscient de tout ce qui l'entoure. Tous mes sens étaient comme décuplés, j'étais complètement absorbé par ce que je voyais. Cette sensation qui me traversait, c'était quelque chose de tellement... inégalable, de douloureux mais qui te faisait perdre presque tous tes sens, tellement qu'au final, cela te vidait presque, te faisant oublier la douleur. Ça te percute aussi violemment que quelque chose de physique et ça te prend toute ton énergie. Tremblant et toujours à terre, j'arrêtais de fixer le vortex, les yeux maintenant sur le sol alors que je reprenais mon souffle.
Je me surpris à finalement m'effondrer sur le sol, pleurant pour de bon, je voulais courir, m'en aller, loin, tellement loin d'ici, loin de cette planète, mais je ne pouvais pas bouger. J'étais encore plus tétanisé que je ne l'avais été avant de faire face au vortex. J'étais complètement perdu, respirant tant bien que mal alors que mes larmes coulaient sur le sol. A partir de là, j'étais presque inconscient y compris de mes propres actes. Après ce qui me sembla être une éternité, une fois que mon corps était vidé de toutes ses larmes, je me relevais, et, presque chancelant, me redressa ; le changement pour devenir l'homme que les Seigneurs du Temps se mirent plus tard à mépriser avait commencé.
- First trip in a TARDIS:
J'avais toujours ressenti ce besoin d'aventure. Vivre dans la Citadelle de Gallifrey était plutôt un privilège mais selon moi, on pouvait tout de même s'ennuyer et surtout lorsque l'on rêve d'autre chose que de cet endroit. Déjà dès tout petit, j'avais cette envie de voir autre chose que l'endroit où j'étais. Oui, cet endroit et toute cette éducation, cette manière de vivre, l'intelligence que nous possédions, tout était un privilège à prendre avec respect et sagesse. Bien sûr, je comprenais tout cela, mais c'est justement ce qui me donnait envie de faire autre chose. Parce qu'on avait un potentiel énorme même si je ne comprenais pas encore exactement tout ce que j'avais à comprendre, sans doute. Mais j'étais relativement borné, je crois... Je le suis toujours, en quelque sorte.
Je me rappellerais toujours de ce jour, tout simplement parce que ce fut probablement le plus humiliant de ma vie, mais aussi, le plus brillant. Bien sûr, j'avais fait une des plus grandes gaffes que j'avais pu faire dans ma vie, mais pour moi, même si j'avais redouté les réprimandes de mes aînés, cela restera toujours un genre de fierté d'avoir réussi à faire ce que j'avais fait. J'avais réussi à m'introduire dans un TARDIS, tout seul, et, même si j'avais échoué à arriver à mon but, c'était pour moi un glorieux échec.
J'avais décidé de partir seul. Oh, bien sûr, j'avais conscience que d'envisager de piloter un TARDIS tout seul n'était pas forcément la meilleure des idées. Surtout que je ne savais même pas exactement où je voulais aller... Le passé ? Le futur ? Après une énorme réflexion, j'avais décidé d'aller voir ce qui nous attendait dans les années à venir sur Gallifrey. Et de décider de l'année une fois que je serais dans le TARDIS. Les frissons que j'avais déjà rien qu'en marchant vers discrètement dans la pénombre, vers le TARDIS de Borusa. Je n'avais bien sûr pas encore le mien car j'étais encore jeune, et c'était le TARDIS que l'on utilisait lors de notre apprentissage, alors, c'était celui que je connaissais le mieux... Une fois arrivé devant, un grand sourire se dessina sur mon visage, regardant tout autour de moi avant de finalement ouvrir la porte du TARDIS pour m'y engouffrer avec excitation et envie. Je regardais les contrôles, m'y précipitant, mais m'arrêtant à quelques centimètres ; juste le temps de réaliser ce que je m'apprêtais à faire.
J'allais piloter un TARDIS. Tout seul. Je prenais un gros risque que ce soit pour moi-même et le TARDIS, mais c'était bien trop tentant. Posant mes doigts sur un levier, je commençais à manœuvrer, me mettant à courir pour faire tout le nécessaire, j'étais exalté à la fois par ma course mais aussi par le contentement d'enfin faire quelque chose dont j'avais toujours eu envie. Je menais une course contre la montre, littéralement. Mon esprit tournait à cent à l'heure et je faisais attention au moindre détail et à ne rien oublier. Un petit geste de travers et c'était fichu. Malheureusement pour moi, c'est ce qui arriva... Je sentis le TARDIS gronder d'une manière inhabituelle, des tremblements qui me firent basculer à terre et glisser hors de portée des contrôles. Jusqu'à ce que le TARDIS se pose enfin. Prenant une grande respiration, je me relevais et me dirigeait timidement vers les portes que j'ouvrais doucement.
Mais, lorque je vis des éclats de lumière qui signifiait des tirs, je refermais un peu plus la porte, laissant juste de quoi entrevoir, mais tout était trop flou. J'entendais un homme hurler « For Gallifrey !!! », mon peuple se battait, mais j'avais fermé les yeux. Je ne voulais pas en savoir plus, j'étais presque horrifié par le peu que je venais de voir. Une guerre. Non ! Je refermais la porte et partait en courant vers les contrôles, reprenant mon souffle et me calmant rapidement. Je devais rentrer et cette fois je ne devais pas me tromper... Tant bien que mal, et je ne sais par quel miracle, je réussis à revenir d'où je venais. J'avais marché à l'adrénaline et c'était un ressentiment nouveau pour moi. Une fois arrivé d'où j'étais venu, je sortis en courant du TARDIS, je savais que mon escapade n'allait pas passer inaperçue, mais je n'en avais que faire pour le moment. Je retournais chez moi, où je m'isolais en me couvrant la tête dans mes genoux, les mains sur mes oreilles, essayant d'oublier l’événement auquel je venais d'assister. Les coups résonnait dans mon esprit, le peu de choses que j'avais vu restait gravé alors que je ne voulais qu'une chose ; oublier, oublier tout ça et faire en sorte de ne jamais le revoir.
- Note du joueur:
J'aurais pu faire plus long et mieux au niveau du style d'écriture, mais le manque de temps... Je m'en excuse et j'espère que ça vous conviendra.
AND YOU, WHO ARE YOU • Prénom/âge/sexe; Kay/22/H • Région; 44 • Fréquence de connexion; 4 ou 5/7 • comment as-tu découvert le forum ? Alors euh... Il était planqué dans mes marques-pages de Google Chrome, sauf que je me rappelle plus comment je l'ai trouvé de base... • Double compte; / • Code du règlement; validé par Dadax • Autre chose ? ici | |
Dernière édition par The Metacrisis Doctor le Dim 24 Aoû 2014 - 12:40, édité 11 fois |
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