ONIDÉENS

« Originaire d'un monde situé entre l'univers et son extérieur, les Onidéens sont une espèce ancienne de presque-humains; ils sont apparus lors du big-bang originel et l'explosion accouplée à l'expansion de celui-ci à projeté les futurs composants de leur monde à la frontière entre le Rien et l'Univers. Au bout des milliards d'années que furent requis pour la fondation de leur planète, Abedneum, les Onidéens évoluèrent de la même façon que les terriens, à travers une longue période de changements, passant de la bactérie au poisson, puis au reptile, puis au mammifère et ainsi de suite. À contrario que les premiers Onidéens et les actuels partagèrent tous, et possèdent encore, une faculté propre à leur métabolisme qui leur permettait d'être quantiquement ouverts sur l'univers; cette faculté étant principalement due au fait que leur monde évolua entre le Vide complet et l'Univers, le monde tout entier, ainsi que toutes ses formes de vies purent profiter de cette capacité.

Ainsi, tout Onidéen, qu'importe sa provenance, est en mesure de modifier sa structure moléculaire pour y ajouter ce que bon lui semble, que ce soit de nouvelles paires d'yeux ou des ailes. Ils ont un contrôle total sur leurs molécules et sont par conséquent virtuellement immortel. Virtuellement, uniquement, car dans les faits c'est tout autre chose. Une simple perte de conscience permet de les tuer, au sens où ils doivent être éveillés et en pleine possession de leurs moyens pour avoir la possibilité de modifier leur structure moléculaire. Autrement, s'ils sont conscients et éveillés, leur vie est éternelle. Ne vieillissant jamais que s'ils le veulent, puisqu'ils sont maîtres de leurs apparences.

D'un métabolisme identique aux êtres humains, les Onidéens sont cependant porteurs d'un système bi-vasculaire. Duquel on n'a jamais compris l'origine, peut-être est-ce une réminiscence de la visite d'un Seigneur du Temps qui participa à l'évolution de cette espèce-là, ce ne serait pas vraiment étonnant, quand on connait leur propension à prendre en mains l'univers. »