• Who Am I;

Pétillante – Lily est une jeune femme qui aime la vie et ca se voit. C’est le genre de personne extravertie à avoir un énorme sourire aux lèvres et toujours une bêtise à faire pour amuser son entourage, particulièrement dans les moments difficiles. On peut d’ailleurs dire qu’elle est légèrement moqueuse… mais ce n’est jamais dans l’optique de blesser quelqu’un. • Caractériel – Si du premier abord, Lily semble être une personne facile à vivre, on se rend rapidement compte que derrière son jolie minois se cache un caractère bien affirmé. Elle exprime haut et fort ses opinions et sait toujours ce qu’elle veut. Il lui arrive souvent d’élever la voix pour se faire entendre. Elle manque cruellement de diplomatie, mais on s’y fait rapidement. • A l’écoute – C’est une bonne amie. Elle sera toujours à votre écoute, peu importe l’heure, peu importe son occupation du moment. Elle ne donne pas facile sa confiance à quelqu’un mais quand c’est le cas : cette personne rentre définitivement dans sa vie et elle est prête à tout pour celui qui a cette chance • Perfectionniste – C’est certainement le trait de caractère que l’on oublie en parlant de Lily. Si la jeune femme a toujours l’air de se moquer des choses sérieuses et de tout prendre à la légère ce n’est pas le cas. Elle est capable de refaire encore et encore la même chose un nombre incalculable de fois pour que ce soit simplement parfait. • Altruiste – Lily se soucie beaucoup des personnes qui l’entourent. Même si elle ne le montre pas, préférant hurler pour se faire entendre, elle a un bon fond et un cœur énorme. Elle est incapable de laisser quelqu’un dans le besoin et se couperait en quatre pour lui venir en aide. • Casse-cou – Et d’une curiosité impressionnante. Ces deux traits de caractère sont liés d’une certaine manière. La curiosité pousse Lily a faire parfois des choses totalement stupides et à se mettre dans des situations complexes. La notion de danger a toujours été assez obscure pour elle. Certains l’a trouve audacieuse, d’autres complètement folle… Pour tout vous dire, c’est très certainement un mélange des deux !  • Ne jamais être seule – C’est la principale phobie de la jeune femme : La solitude. Lily a peur de se retrouver seule, de perdre l’ensemble de ses repères. Elle a un besoin presque maladif de toujours être entourée, d’avoir des personnes à ses côtés… Une phobie qui est née durant son enfance…


• What I look like;

Est-ce une jolie fille ? C’est une question qui serait susceptible de faire débat. Si vous demandez à Lily : elle vous répondra simplement que c’est une fille comme les autres. Elle n’est ni grande ni petite : d’une taille standard pour son âge. Elle n’est pas fine non plus, ni très athlétique. Son corps trahi parfois un faible penchant pour le chocolat sans réellement l’assumer. Elle a des formes mais pas à faire tourner toutes les têtes. Oui on peut dire que son corps n’a rien d’exceptionnel. Sa peau est très claire, d’un teint de porcelaine. Les coups de soleil sont certainement ses meilleurs amis en été, et ce n’est pas non plus un avantage lorsque l’on se retrouve dans une situation gênante et que la peau a une fâcheuse tendance à s’enflammer. Par contre il y a ses yeux… D’une couleur presque irréel : d’un bleu aussi profond que l’océan qui pourtant parfois lui fait des infidélités en virant vers le vert. Tout est une question de lumière. Lorsque vous croisez son regard, vous avez l’impression de vous y perdre. Il est d’une rare intensité et remplie de vie. Simplement marquant. On peut également parler de ses cheveux. Une véritable torture à discipliner. S’ils sont châtains avec des reflets cuivrés, ils bouclent naturellement et ont une fâcheuse tendance à faire des épis ou se placer n’importe comment. Enfant, Lily a prit la décision de les couper : terrible erreur. Elle les garde longs et a d’ailleurs prit la fâcheuse habitude de les entortiller autour de son doigt lorsqu’elle est nerveuse. C’est un tic, comme lorsqu’elle se mord la lèvre inférieur… Pour ce qui est du style vestimentaire, Lily met ce qui lui plait et n’est pas une folle de mode. Elle est capable de mettre un jean troué avec un débardeur d’une couleur dépassé et le lendemain enfiler une jolie petite robe d’enfant sage. Chaque jour une envie différente. Le point commun entre ses tenues ? Elles restent toujours pratiques d’une manière ou d’une autre. Hors de question d’avoir du mal à respirer ou de faire preuve d’équilibre à chacun de ses pas.
La jeune O’Donney n’a aucun tatouage ou piercing. Par contre, elle porte autour du coup un collier soutenant une pierre d’un rouge foncé. Elle l’a depuis toujours. Elle ne sait plus vraiment qui lui a offert ou comment elle l’a eu. Lily sait simplement que c’est important. C’est son porte bonheur.

• I'm not human; Réservé aux Aliens. En une dizaine de lignes minimum, décrivez votre race, à quoi vous ressemblez, votre planète, etc. Pour les Timelords, décrivez ici votre TARDIS, son acquisition, votre relation avec ce dernier, etc.

Je courrais à en perdre haleine, comme si ma vie en dépendant. Je fuyais tout en sachant que ma course serait veine, inutile… Non ce n’était pas possible. Les rues m’étaient familières, mon inconscient avait déjà fait le rapprochement. Une petite voix me hurlait la terrible conclusion que je refusais d’entendre. Je tournais à droite et puis encore à gauche. Les gens s’écartaient sur mon chemin, j’en bousculais quelques uns au passage. Ils devaient me prendre pour une folle. Si seulement c’était aussi simple. Mes poumons commencèrent à me brûler, ma respiration à se faire de plus en plus bruyante. Mes jambes cédèrent lâchement. Je tombais lourdement sur l’herbe verte.  Je crachais avec un manque évident de glamour alors que ma gorge était en feu. La panique commençait à m’envahir. J’étais de retour.

Les tourments du passé
Je trépignais d’impatience et attendais dans mon lit que mes parents se lèvent. Je savais que si je me levais, j’allais me faire disputer une fois de plus. J’avais entrouvert les rideaux : Dehors il neigeait. Les rues de Londres étaient recouvertes d’un épais manteau blanc.  A cette époque j’avais sept ans. Enfin presque. Je m’imaginais déjà faire le plus grand bonhomme de neige de toute la ville avec Spencer. Je regardais l’heure. Je n’avais le droit de me lever que lorsque les aiguilles seraient sur le huit et l’autre tout en bas. C’était long. Je gigotais dans mon lit et finissais par me lever en silence. Je me glissais jusqu’à la chambre de mon grand frère. Avec discrétion j’ouvrais la porte et sautais sur le lit en lui criant qu’il avait neigé ! Bien entendu toute la maison fut réveillée par mes cris. Je me faisais gronder… Mais au moins je n’allais plus m’ennuyer.

Mon père me frottait la bouche avec force. J’avais mangé un yaourt au chocolat et j’avais réussi à m’en mettre partout sur le visage. Par on ne sait quel miracle je n’en avais pas sur ma petite robe. [color:794d= #8E3557] « Dépêche toi papa ! Je veux jouer. » Je lui sautais dans les bras sans prévenir. Maman et Spencer attendaient déjà dans l’entrée. J’enfilais ma doudoune et la fermais avec un peu d’aide, mon père me clouait mon bonnet sur la tête et je partais en courant. Je voulais aller au parc ! J’attrapais la main de mon frère qui se dégageait une fois de plus en râlant. Je boudais dans mon coin… Pas très longtemps. Une fois sur place, je n’avais plus qu’une idée : jouer avec lui ! Je proposais sans tarder un jeu et insistais lourdement, sautillant sur place jusqu’à ce qu’il accepte. Cache cache ? J’adorais ce jeu. Je pensais être forte à l’époque mais Spency finissait toujours par me trouver. Je partais en courant me cacher derrière la beine à ordure : ma cachette préféré. On y trouvait toujours des trésors. Mais cette fois, il y avait quelque chose qui fait de la lumière. Je m’avançais et regardais attentivement. Je ne m’apercevais pas qu’il neigeait à gros flocon, ni que l’on était en train de m’appeler. Un grand sourire se dessinait sur mes lèvres. C’était beau et attirant ! La lumière était à portée de main et je voulais la toucher. Alors que j’y étais presque, elle devenait un trou, je plongeais ma main dedans et me mettais à rire. La sensation était incroyable et agréable. Je me retournais pour dire à mon frère d’en faire de même mais la lumière est de plus en plus forte.

Le 12 décembre 1995 – Le jour où j’ai disparu.

La folie de la jeunesse

Je ne sais pas ce qui s’est passé les premiers mois qui suivirent ma disparition. Je me souvenais de la lumière, et de la peur que j’avais ressentie en arrivant dans un endroit que je ne connaissais pas, mais aussi la dame qui me parlait alors que je ne me sentais pas bien du tout… J’avais passé des nuits à pleurer encore et encore dans un endroit qui ressemblait à une chambre d’hôpital, je pleurais nuit et jour, ne cessant que lorsque je tombais de sommeil. Je voulais ma mère, mon père. Je hurlais après Spency mais personne ne venait. Personne n’allait venir. J’étais seule.

Et puis les choses s’étaient faites naturellement. Les enfants possèdent de grandes capacités d’adaptations. J’avais appris à ne plus avoir peur de ses personnes qui passaient me voir dans ma chambre, à répondre à ces gens qui me posaient des questions très bizarres sur la lumière, le voyage … J’avais fini par m’habituer à cette femme qui me consolait le soir, à sa famille qui ne tardait pas à devenir la mienne. Doucement j’avais commencé à m’adapter, à oublier. Le reste de mon enfance ? J’ai été élevé dans une famille aimante, comme une jeune femme née dans une époque lointaine, une époque qui n’était pas la mienne : comme une enfant des années 2200. A quoi ressemble la vie à cette époque ? Et bien nous habitons sur des îles créé de toute pièce, suite à la montée des hauts. New York ? Londres ? Ce ne sont que des noms sur de vieilles cartes. Rien d'autres. Notre technologie est bien supérieur à la votre. Trouver une lecteur cassette est semblable à un os de dinosaure pour vous. Le monde a changé. Ce monde est devenu le mien.

J’étais bonne à l’école et m’intéressais beaucoup à la technologie ainsi qu’à l’histoire. Je rêvais d’ailleurs de travailler dans un laboratoire comme ma mère actuelle, et de développer le voyage dans le temps qui restait assez inexacte. J’avais des amis, et en grandissant des petit(e)s ami(e)s. J’avais fini par m’inventer un passé avant mes sept ans. J’avais fini par enfermer ma famille d’origine dans un petit coin de ma tête jusqu’à les oublier. Ma vie était ici.

Entre vérité et réalité
J’avais rejoins ma mère à son travail ce jour-là. Elle voulait me parler. Je craignais le pire mais j’étais encore bien loin de la vérité. J’avais trouvé l’atmosphère pesante dans les couloirs ce matin-là. Comme si je pressentais être arrivé à un carrefour de ma vie. J’avais vingt cinq ans et une vie bien remplie même si je n’avais toujours pas décidé de ce que je voulais faire du temps qui m’était accordé. J’avais besoin de papillonner, de profiter. J’arrivais dans son bureau et m’installais en l’attendant. Il y avait des tas de choses curieuses. Un véritable musée. Elle entrait dans la pièce un sourire triste sur le visage, ce qui ne présageait rien de bon.

J’avais claqué la porte derrière moi. Je pressais le pas dans le couloir. Je ne voulais pas partir. Ma mère avait trouvé un moyen de me renvoyer chez moi, malgré les risques. Mon véritable chez moi. J’avais le choix. J’avais été submergé par les émotions, par les souvenirs refoulés jusque là. Je me souvenais d’eux, de la neige… Pourtant je n’avais pas hésité une seule seconde: Ma vie était ici et nulle part ailleurs. Plusieurs vies s’étaient écoulées entre nous. Ils n’étaient que de vagues souvenirs, comme ceux que l’on s’invente étant enfant. Dans le fond, j’avais surtout peur. Peur de l’inconnu, peur d’être à nouveau seul. J’essuyais une larme qui coulait le long de ma joue.

Le début d’une autre vie

La nuit était tombée depuis presque trois heures. Je rentrais d’une soirée entre amis, perdue dans mes pensées et dans le dédalle des rues plongées dans l’obscurité. Je n’étais pas du genre à avoir peur et aimais la tranquillité de la nuit.  Le moment idéal pour se retrouver seul avec ses pensées. C’est grâce à la pénombre que la lumière semblait si étincelante. Assez pour attirer mon attention, au détour d’une ruelle. Il n’y avait aucune raison logique à sa présence dans ce lieu. Elle ne ressemblait pas à celle de l’éclairage, mais plutôt à une sphère de lumière, flottant dans l’air. Je tendais la main. Tout le monde le savait : Ma curiosité finirait par causer ma perte.