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  #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax

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K. Alan Coltridge
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MessageSujet: #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax    #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax Icon_minitimeVen 7 Mar 2014 - 1:31

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MessageSujet: Re: #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax    #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax Icon_minitimeLun 26 Mai 2014 - 1:14


Le bleu du ciel est une couche qui couvre un cadavre qu’on étend à l’infini. Le temps est une illusion stupide que se répètent les mauvais personnages pour vous asservir. Ils veulent de vous que vous soyez dociles, que vous ne vous rebelliez pas. Et le temps n’est pas grand-chose en comparaison à la douleur qu’est cet esclavage qui les attendait tous. Les heures tardives à contempler le silence d’un univers pathétique et perdu de toute façon agaçait beaucoup ce nouvel homme. Il était autre chose, plus rien de ce qu’il n’avait été plus tôt, plus rien de ce qu’il n’aurait été à l’avenir. C’était un monstre à son plein potentiel. Il ne se savait pas limité par quoi que ce soit et se mit à parasiter de nombreux endroits de sa présence nauséabonde et dangereuse, il tournait de planètes en planètes, tuait de têtes en têtes. Par envie, par plaisir, par bonheur. Le Mendax qu’on avait connu il y a des millénaires était revenu, et à son paroxysme ! Il était puissant, conscient, et sain d’esprit. Sain d’esprit comme on peut l’être autant qu’on souhaite l’être. Il se ruait d’époques en époques, de périodes en périodes et de mondes en mondes. Il pillait, saccageait, ravageait et détruisait aussi bien que la première fois. Cette précédente malencontreuse expérience qui lui avait valu de perdre la mémoire avait ranimé en lui ses instincts les plus bestiaux. C’en était fini d’être un aimable petit enfant qu’on manipule, c’en était fini d’être cette mascarade de sauveur. Il était la mort, il était destruction, il était chaos. Il était l’oméga de l’alpha. Il apportait la destruction là où d’autres y engendraient la création. Mendax de la maison Devorantem. Mendax le Dévoreur. C’était son nom, il ne l’avait pas inventé. Il était né parmi des fous et des monstres et allait continuer parmi les fous et les monstres ; non pas qu’il était obligé ou qu’on lui avait lavé le cerveau de telle sorte qu’il l’eut cru. Bien au contraire, il voulait être la mort. Il désirait ravager, il désirait tuer et humilier. Et comme à chaque fois, son désir s’acharna sur la race humaine ; cette douce et fébrile espèce similaire aux siens. Ceux-là même que beaucoup de ses pairs admiraient, certains les aimaient et d’autres les enviaient. Mendax les haïssait. Quand bien même il y avait passé les plus longs moments de sa vie, il continuait de les détester. Et aimer certains d’entre eux n’était jamais suffisant pour ne pas les lui faire détester.

Il n’avait toujours pas récupéré de TARDIS, mais était parvenu à dérober un manipulateur de vortex qu’il avait efficacement manipulé pour le rendre plus efficace et moins dangereux. Il était décidé à se venger de ces gens qui lui avaient pris ses souvenirs, qui avaient fait de lui un rat de laboratoire, et pour cela, il devrait passer ses nerfs contre l’humanité. Contre tout ce qui se mettrait sur son chemin. La vengeance n’allait jamais être plus adorable que celle-ci ; elle serait savoureuse et délicieuse. Il allait aimer arracher les colonnes vertébrales de ces rats qui avaient osé se servir de lui ; il allait les pendre à leurs intestins et allait les tuer un par un dans les plus horribles morts. Sa faim de vendetta était sans limite. Il allait dévorer l’univers jusqu’à ne plus pouvoir en avaler le moindre morceau. Un grésillement, puis deux, et enfin un éclair bleuté qui se termine par un nuage de fumée. Il disparut de là où il était, et réapparaît dans les coordonnés qu’il a décidé de choisir. La Terre. Les Amériques, douces colonies des Anglais. L’enfant indigne ! Il allait s’en amuser. Mais avant, on s’amuserait de lui. Puisqu’en toute hâte il avait entré de mauvaises coordonnées et se matérialisa à quelques centimètres au-dessus d’un point d’eau artificiellement planté là. Personne n’eut la chance de le voir apparaître dans un éclair, mais tout le monde le vit tomber à l’eau. Il manqua de s’étouffer et rampa à la surface en s’accrochant à l’herbe humide et froide de ce parc.
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MessageSujet: Re: #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax    #LosAngeles, 2013 - a life is no life if no one lives ◈ Mendax Icon_minitimeDim 22 Juin 2014 - 17:44



Il y eut un grondement électrique, puis un souffle, puis un bruit de détonation et de la fumée. Enfin, il y eut un énorme bruit d’eau remuée, et un jeune homme en sortait. Je n’avais pas vu comment il s’était retrouvé à plonger dans l’eau, ni pourquoi. Et tout cela ne m’intéressait pas, mais la série très rapide de bruits qui avait précédé son plongeon m’avaient fait sursauter, au point d’en presque tomber. Rapidement et en toute hâte, je m’étais retourné dans la direction de ce boucan ridicule, quelques rares personnes venues là l’avait vu à l’eau et se moquait de lui quelques instants, avant de disparaître dans un mouvement de tête. Et sitôt, il reprenait leur marche, ne prêtant pas attention au reste. Mon regard posé sur ce plongeur infortuné, je le voyais de dos, il remontait en s’agrippant contre l’herbe qui faisait son récif et traîna son long et mince corps d’en dehors des eaux, avant de se mettre à grommeler je ne sais quoi, car je ne l’entendais pas à cette distance. C’était intrigant, quoique peu surprenant que dans ces conditions météorologiques on veuille piquer une tête dans l’eau glacée d’un parc. Bizarrement, ce jeune homme m’avait l’air familier, j’ignorais d’où, ni quand. Mais son allure avait un air caractéristique que je connaissais. Je l’avais sûrement croisé, au détour d’une rue, sans vraiment prêter attention à lui, ce devait sans doute être quelque chose comme cela, mais la curiosité qui me nourrissait, autant que l’intérêt qui s’était développé en le voyant ressortir de l’eau, me poussaient à m’approcher. Sans dire mot, je me mis à l’observer de plus près, et son visage commençait à s’éclaircir à ma vue. Oui, je le connaissais. C’était quelqu’un que j’avais côtoyé pendant bien longtemps, j’en étais sûr. Mais à ma grande stupeur, j’ignorai d’où il venait, ni même d’où j’avais bien pu le côtoyer si longtemps, c’était gravé en moi, autant que ce trauma.

Non.

Il ne faut plus que j’y pense, ces évènements horribles sont passés, tout est terminé, il n’y a rien à se souvenir, rien du tout. Arrête d’y penser Kwenzali. Retire-toi ça de l’esprit, immédiatement. Un geste du visage, des paupières fermées et des sourcils froncés, je jette ce malheureux souvenir qui remonte prêt à me poignarder, oui, je suis libre de ces horribles choses, c’était il y a longtemps, c’est fini. Ne te retourne pas pour retrouver cette immonde chose qui te hante, sois plus fort que ça. Non… J’ai beau m’y forcer, me le répéter des millions de fois dans mes pensées, je la sens, elle est imposante, forte, douloureuse. Cette sensation qui me déchire le bas du ventre et me tord le cou. J’y repense, l’air se raréfie. Je… Je. Non. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu’avais-je fait ? Respire. Respire. Je… J’étouffe ! La gorge serrée, la vision embrumée, je rampe debout, je ne suis même plus sûr de marcher tant c’est difficile de lever un pied puis l’autre, d’avancer et de me rasseoir contre ce banc qui semble être la seule échappatoire autour de moi. L’air. Est. Trop. Sec. Il me tranche la gorge, m’arrache les poumons et me dévore les entrailles. J’ai besoin d’aide. vite.

Par je ne sais quel miracle, j’ai réussi à me retrouver sur ce même banc où j’avais entendu le garçon tomber à l’eau. Dans de grandes inspirations j’essaie de reprendre mon souffle, je suis essoufflé, je suis fatigué et torturé. Mes mains tremblent. Ma vision est presque noire, je ne vois rien de plus que mon corps, seul, vide.
Calme-toi Kwenzali.
Sois plus fort que ça. Prends une grande inspiration, puis souffle. Encore une. Oui. Voilà, nous y sommes. Tous ces souvenirs qui te hantent, enferme-les dans cette boite, que tu jettes au plus profond de tous les abysses. Tu es libre de ces horreurs. Voilà. Inspire. Puis expire calmement. Regarde autour de toi, tout est revenu à la normale, tu es libre, tu es calme. Calme. Mes yeux curieux se remirent à pointer dans la direction de ce plongeur impromptu et se fixèrent sur son visage. Peut-être avais-je inventé le connaître. Me redressant une seconde fois de ce cocon qu’était le banc, je me dirige vers lui, l’air inquiet pour sa santé. Je le suis ! Il a sauté dans de l’eau glacée à une température pas franchement enviable.

« Ça va ? » Lui demandé-je, je n’ajoute pas d’autres mots, il se doute forcément que c’est à propos de son escapade avec les poissons, et s’il ne s’en doute pas, je pointe de toute façon de mon index l’eau avant de le regarder à nouveau.

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